La religion est l’opium du peuple (Marx)
La citation « la religion est l’opium du peuple » est l’un des dictons de philosophie les plus connus de Karl Marx , également devenue le slogan contre la religion et le christianisme en général.
La religion selon Marx : Analyse de la citation
La religion selon Marx a plusieurs dimensions essentielles qui font d’elle une illusion néfaste pour l’homme :
– la religion est une idée bourgeoise
– la religion est une forme d’aliénation
– la religion est un paravent
En effet, la promesse faite aux prolétaires d’un monde meilleur dans l’au-delà diffère la révolte, ici-bas. Elle est donc une illusion profitable aux classes dominantes, un idée qui conforte leur pouvoir. La religion dit également à l’âme de se préoccuper de son âme, alors que l’homme, selon Marx, doit d’abord se préoccuper de ses conditions matérielles d’existence. La religion affirme que le monde ayant été crée par Dieu, il est naturel et ne peut être changé. Or, le rôle historique du prolétariat est de transformer le monde, de le libérer de l’injustice.
On voit donc à quel point la religion est incompatible avec la théorie marxiste de la libération du peuple.
A travers cette phrase, Marx vise en fait l’ensemble de l’idéalisme, auquel il tente d’opposer son matérialisme :
“ La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans coeur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple.
L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole “.
Pour aller plus loin :
La philosophie de marx, la lutte des classes, marx et l’idéologie, prolétaires de tous les pays, citations de karl marx, une explication de la citation sur marxists.org, you may also like.
Voyageur du temps de Naïm Zriouel
Tinder : la rencontre absente
La philosophie de Heidegger: De l’étant à l’Etre
Sartre et Autrui
La Philosophie Morale de Schopenhauer
Bienvenue à Gattaca (Analyse)
10 Comments
L’opium des peuples… oui, et l’athéisme alors?
On peut appeler le 20e siècle, le siècle des génocides. Certains considèrent Karl Marx le père du génocide moderne. Dans les statistiques ci-dessous on peut remarquer que les chefs athées ont commis les plus grands génocides des cent dernières années.
RELEVÉ DES GÉNOCIDES DES CENT DERNIÈRES ANNÉES
Mao Ze Dong 63 millions de morts – Joseph Staline 60 millions de morts, Adolf Hitler 6 millions de morts – Hideki Tojo, 5 millions de morts – Pol Pot 2,5 millions de morts – Kim Il Sung 1,600,000 morts – Génocide arménien de 800 000 à 1,2 million de morts – Jean Kambanda 800,000 morts – Saddam Hussein 600,000 – Le “marxiste” Mengistu a fait 500,000 morts – Idi Amin Dada 300,000 morts – Ho Chi Minh 200,000 – Nicolae Ceaușescu 60,000 morts.
Une nouvelle étude en France sur les jeunes radicalisés qui sont parti combattre démontre que 80% viennent d’un milieu athée. Seulement 10% ont un grands-parents immigré. À 91% l’internet est le mode de recrutement privilégié. Les méthodes de recrutements sont :
Le modèle du «chevalier héroïque» qui fonctionne auprès des garçons, le départ au nom d’ «une cause humanitaire» prisé par les jeunes filles mineures, le «porteur d’eau» désignant ceux qui cherchent un leader, la référence au jeu vidéo de guerre «Call of duty» pour les jeunes gens qui souhaitent combattre, ou encore la quête de toute puissance attirant des personnes «sans limites». Le rapport pointe du doigt l’utilisation par les radicaux de l’univers des jeux vidéo. La violence virtuelle d’un jeu comme «Assassin’s Creed», pratiqué par un jeune sensible, peut favoriser «le départ pour une confrontation réelle», estiment les auteurs. Le Figaro.fr 18, Nov. 2014.
Les valeurs ou l’absence de valeurs du milieu familial n’ont pas empêché l’attirance à la violence et au désir d’enlever la vie. À noter que ces jeunes athées mal orientés désiraient croire en quelque chose. Ils ont comblé un vide laissé par l’athéisme.
C’est que les totalitarismes s’apparentent tellement aux religions (culte de la personnalité du leader, infaillibilité de la doctrine…)
Il ne faut jamais oublier le genocide au Congo RDC de 1996 a 2015 de plus de 12.000 (doze millions) de personnes par Joseph kabila de son vrai nom Hypolite Kanambe , un Tutsi Rwandais mis au pouvoir au Congo par Bill Clinton, Louis Michel et Tony Blair
Les chiffres sont truqués sur Staline, Mao et les “100 millions de morts” fantasmés imputés au communisme qui dans la pratique n’était qu’un capitalisme d’état. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/communisme-100-millions-de-morts-168690 Et pour ceux qui se radicalisent sont des ex-athées convertis justement. Tu crois quoi ? Que l’EI va admettre des athées dans leurs rangs ? lol
Archi-faux, Marx ne considère pas la religion comme bourgeoise, au contraire il lui reconnaît sa caractéristique révolutionnaire (presque toutes les religions considèrent le monde comme injuste et promettent une vie meilleure après la mort), c’est le clergé qui est l’appropriation de la religion par la classe dirigeante que Marx dénonçait.
Romek, je ne pense pas vraiment, parce que le bouddhisme, n’a jamais prôné, une vie meilleure après la mort, dire donc que toutes les religions promettent une vie meilleure après la mort, ne peut-être acceptable.
Il n’a pas prôné l’athéisme , il a parlé de la religion et non de la fois d’une personne il faut savoir faire la part des choses entre religion et foi chrétienne , foi bhoudiste , etc….
Les chiffres que tu brosses sont vraiment discutable et ne sous-tendent en rien tes propose ou ton argumentaire .
« Pour l’Allemagne, la critique de la religion est pour l’essentiel achevée [allusion à la critique du christianisme par Feuerbach], et la critique de la religion est la présupposition de toute critique.
L’existence profane de l’erreur est compromise, dès que sa céleste oratio pro aris et focis a été réfutée. L’homme qui, dans la réalité imaginaire du ciel où il cherchait un surhomme, n’a trouvé que son propre reflet, ne sera plus tenté de ne trouver que sa propre apparence, le non-homme, là où il cherche et est forcé de chercher sa réalité effective.
Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : l’homme fait la religion, la religion ne fait pas l’homme. La religion est en réalité la conscience de soi et le sentiment de soi de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore trouvé, ou bien s’est de nouveau perdu. Mais l’homme n’est pas un être abstrait, accroupi hors du monde. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, une conscience inversée du monde, parce qu’ils sont un monde inversé. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium* encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa justification. C’est la réalisation imaginaire de l’essence humaine, parce que l’essence humaine n’a pas de réalité véritable. La lutte contre la religion est donc par cette médiation la lutte contre ce monde, dont la religion est l’arôme spirituel.
La misère religieuse est, d’une part, l’expression de la misère réelle, et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses sans esprit. Elle est l’opium du peuple.
Le bonheur réel du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu’il renonce aux illusions concernant son état, c’est exiger qu’il soit renoncé à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont la religion est l’auréole.
La critique a effeuillé les fleurs imaginaires qui couvraient la chaîne, non pas pour que l’homme porte la chaîne sans fantaisie ni consolation, mais pour qu’il brise la chaîne et cueille la fleur vivante. La critique de la religion désillusionne l’homme pour qu’il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme désillusionné, parvenu à la raison, pour qu’il gravite autour de lui-même et par suite autour de son véritable soleil. La religion n’est que le soleil illusoire qui tourne autour de l’homme, tant qu’il ne tourne pas autour de lui-même.
L’histoire a donc pour tâche, une fois que l’au-delà de la vérité s’est évanoui, d’établir la vérité de l’ici-bas. C’est en premier lieu la tâche de la philosophie, qui est au service de l’histoire, une fois démasquée la forme sacrée de l’aliénation de l’homme par lui-même, de démasquer cette aliénation sous ses formes profanes. La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique. »
* Karl Marx, Introduction à la Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel (1843), traduction Olivier Tinland.
J’ai besoin d’aide
Effectivement ! La religion est un bonheur illusoire pour les masses. Cette religion est faite pour maintenir les gens médiocres et par conséquent, décliner toute responsabilité de leur vie. La religion et non Dieu, a conquis les cœur des Hommes. La religion doit être écartée afin que la spiritualité puisse renaitre.
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire *
La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.
- Archives du BAC (43 516)
- Art (11 058)
- Biographies (6 177)
- Divers (47 449)
- Histoire et Géographie (17 968)
- Littérature (30 263)
- Loisirs et Sports (3 295)
- Monde du Travail (32 149)
- Philosophie (9 543)
- Politique et International (18 636)
- Psychologie (2 956)
- Rapports de Stage (6 970)
- Religion et Spiritualité (1 441)
- Sante et Culture (6 432)
- Sciences Economiques et Sociales (23 575)
- Sciences et Technologies (11 296)
- Société (10 924)
- Page d'accueil
- / Philosophie
- / La religion
La religion est-elle essentielle à l'Homme ?
Par Aeraklys • 10 Mai 2018 • Dissertation • 1 498 Mots (6 Pages) • 15 157 Vues
Dissertation de Philosophie
La religion est-elle essentielle à l’homme ?
Aujourd’hui de plus en plus critiquée à cause des dérives qu’elle semble causer, la place de la religion dans nos sociétés est devenue un sujet sensible. On la retrouve pourtant sous différentes formes dans toutes les sociétés de monde depuis les débuts de la civilisation. Son caractère qualifiable d’universel nous pousse donc à questionner l’existence du caractère essentiel de la religion : La religion est-elle essentielle à l’homme ? En d’autres termes la religion ne fait-elle pas partie intégrante de l’homme et ne régit-elle pas ses relations avec les autres à tel point qu’il ne puisse vivre sans elle ? La religion est un univers de croyances et de pratiques reliées au sacré au sein d’une communauté organisée. La religion lie horizontalement les gens y adhérant entre eux et les lie verticalement avec la ou les puissances sacrées auxquelles ils croient. Essentielle a l’homme signifie qu’elle ne peut lui être retirée sans le faire disparaître car elle relève de son essence même, c’est-à-dire la partie la plus importante de son être. Si la religion est bien essentielle à l’homme alors comment les personnes se réclamant de l’athéisme peuvent-telles vivre ? Pourquoi y’a-t-il eut des guerres et y-a-t-il toujours des conflits entre les hommes à cause d’elle ? Si elle n’est pas essentielle alors comment expliquer que toutes les communautés humaines en possèdent une ? Nous répondrons à ces questionnements en observant premièrement le caractère utile aux hommes de la religion, ensuite nous étudieront les problèmes qu’elle peut poser et voir si elle est par cela préjudiciable et pour terminer nous verrons quelles sont ses caractères essentiels et ses limites.
- Le caractère utile de la religion à l’homme, bénéfique ?
- Le lien social : Unie les hommes autour d’une croyance commune et leur donne le sentiment tant recherché par l’homme d’appartenance à un groupe. ex : L’union qu’apporte les fêtes religieuses comme Noël ou l’Aïd. → Thèse de Durkheim que la religion est une forme de lien social par des réunions, des assemblés et autres moments de rassemblements qui unissent les hommes autour d’un sentiment collectif.
- Permet des progrès : elle a permis des avancés notamment dans les droits de l’homme. ex : Le combat de Martin Luther King pour l’égalité entre tous les hommes basé sur une valeur issue de la bible : « Nous sommes tous frères ».
- Donne de l’espoir/rassure : Aide à accepter sa condition et les épreuves de la vie car il y’a l’idée de destin que chacun ait un rôle. ex : Deuil dû à la mort d’un proche aidé par l’idée qu’il est maintenant dans un monde meilleur. → Thèse de Freud que la religion donne le sentiment d’être protégé par Dieu, comme une figure paternelle + Thèse de Marx que même si l’homme ne se bat pas pour se libérer de ses chaînes il espère en être libéré par Dieu.
- Donne un sens à l’inexpliqué : Ce que la science ne peut expliquer ou simplement pour répondre à des questions existentielles ex : Pourquoi l’homme vit-il ? Quel est le but de son existence ? L’idée qu’il y ait un Dieu permet d’appréhender ces questionnements ou du moins d’accepter une réponse confuse comme « Parce que Dieu le veut » et que chacun ait un rôle. → Thèse de Freud que la religion assouvie le besoin de compréhension du monde et de soi-même de l’homme
- Dicte des règles de conduites morales à respecter car Dieu punit et récompense La religion dit d’aimer et d’aider son prochain ex : Le Pape François qui incite à l’aide et l’accueil des réfugiés de guerre. → Thèse de Freud que l’homme a un besoin moral de justice avec l’idée que Dieu surveille et fera justice lui-même.
Transition : Si la religion est si bénéfique à l’homme qu’il ne peut vivre sans alors pourquoi fait-elle également des morts lors de guerres de religions par exemple ? N’apporte-t-elle pas également des problèmes à l’homme et à la société ?
- Les problèmes que pose la religion, préjudiciable ?
- L’homme accepte sa misère grâce à l’illusion que lui donne la religion mais du coup n’essaye pas d’en sortir. ex : Exploitation des salariés par des patrons à l’époque des révolutions industrielles, ils l’acceptaient sans résistance car ils avaient l’idée qu’après leur mort tout ne serait que bonheur. → Thèse de Marx que la religion est « l’Opium du Peuple », car pour lui le peule se réfugie dans la religion plutôt que d’essayer de se battre pour ses droits.
- Préjudice à l’intelligence individuelle : en adhérant à des explications religieuses infondés l’homme se ment à lui-même. ex : Quand Copernic a prouvé que c’était le Terre qui tournait autour du Soleil et non l’inverse la religion s’y est opposé car cela remettait en cause son modèle géocentrique, avec l’homme au centre de l’univers. → Thèse de Pascal que pour obtenir une certitude rationnelle il faut en effet partir de croyances et d’intuitions du cœur pour ensuite démontrer par sa raison. Il faut donc joindre les deux et ne pas se baser que sur un des deux que ce soit les croyances ou la raison.
- Contraintes sur la liberté individuelle dicté par la religion en plus que des contraintes de la loi. ex : L’interdiction par le Coran dans l’Islam de manger du porc, le jeûne du ramadan qui impose des heures pour s’alimenter, ces mesures réduisent les libertés individuelles.
- Exclusion volontaire ou forcée des individus n’adhérant pas à la religion d’une communauté.
- Problèmes dans la vie Publique et la diversité dans les religions. Conflits dans une même société divisée en plusieurs communautés partageant des religions différentes avec des croyances et pratiques différentes et parfois même opposées entre elles ou avec les lois du pays ou ses valeurs. ex : Port du voile par des femmes musulmanes parfois forcé non conforme à la valeur d’égalité des sexes de la République Française.
- Radicalisation et extrémisme : Revendications extrêmes justifiées par la religion. Très souvent une instrumentalisation de la religion pour arriver à des fins violentes. ex : Attentats de Daesh qui revendique un territoire et le pouvoir en imposant la Charia d’après une interprétation du Coran.
Transition : Mais alors comment concilier les éléments bénéfiques de la religion qui sont essentiels à l’homme tout en évitant les problèmes que suscite également la religion ?
- Les aspects vitaux de la religion et ses limites pour l’homme.
- Foi affective, liberté d’adhérer ou non à la religion mais l’homme adhère toujours à quelque chose pour vivre, espoir et sentiment de protection.
Ex : Les Athées adhèrent souvent à la science comme croyance, même si la science peut paraître plus rationnelle que la religion elle n’est pas moins une croyance pour la plupart des gens qui croient les scientifiques sans vérifier par eux-mêmes. → Thèse d’Alain qui évoque l’attachement émotionnel d’un individu à ce à quoi il croit qui l’empêche de prendre une distance avec l’objet d’étude et donc de penser
Formulaire de recherche
« la religion est l’opium du peuple » karl marx, critique de la philosophie du droit de hegel , 1843.
Le fondement de la critique irréligieuse est : c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. Certes, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu'a l'homme qui ne s'est pas encore trouvé lui-même, ou bien s'est déjà reperdu. Mais l'homme, ce n'est pas un être abstrait blotti quelque part hors du monde. L'homme, c'est le monde de l'homme, l'État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu'ils sont eux-mêmes un monde à l'envers. La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l'être humain, parce que l'être humain ne possède pas de vraie réalité. Lutter contre la religion c'est donc indirectement lutter contre ce monde-là, dont la religion est l'arôme spirituel. La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l'auréole. Traduction de M. Simon-Aubier, 1971.
IMAGES
VIDEO