Aide en philo

  • Corrigé de dissert
  • Dossiers / Cours
  • Liste de sujets
  • Votre correction
  • BAC de philo
  • Fonctionnement
  • Nos certificats
  • Infos presse
  • MaPhilo recrute

la fin justifie-t-elle les moyens?

Un début de problématisation ..., obtenir un corrigé personnalisé du sujet de philosophie : la fin justifie-t-elle les moyens.

Obtenir le corrigé de la fin justifie-t-elle les moyens?

Discuter de ce sujet

Sujets similaires :, citations sur la fin justifie-t-elle les moyens :.

Overblog

Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

La fin justifie-t-elle les moyens?

Publié le 17 Janvier 2017 par La chouette

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

L'oeuf cassé ne fait pas l'omelette

La fin justifie les moyens... Il n'y a pas de proverbe plus à la mode. L'aurait-il toujours été que je ne m'étonnerais pas moins de l'entendre chaque fois pour servir d'excuse à tous les scél...

http://quebec.huffingtonpost.ca/gaetan-bouchard/la-fin-justifie-les-moyens-en-politique_b_14104432.html

  • Voir le profil de La chouette sur le portail Overblog
  • Créer un blog gratuit sur Overblog
  • Top articles
  • Signaler un abus
  • Rémunération en droits d'auteur
  • Offre Premium
  • Cookies et données personnelles
  • Préférences cookies

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Corrigés du bac philo – filière technologique : “Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ?”

Lorsqu’on dit qu’on mettra en œuvre tous les moyens nécessaires pour arriver à une fin, par définition, on sous-entend qu’on est prêt pour cela à en arriver à des limites censément infranchissables. On veut dire par là qu’on ira au-delà du raisonnable, que ce soit en termes d’efforts fournis ou de manières d’agir. Dans le cadre de la garantie des droits d’un individu, l’expression suppose plus particulièrement l’éventualité de l’usage de la violence, donc de quelque chose d’ a priori répréhensible et injuste. Si chacun était prêt à avoir recours à la violence pour défendre ce qu’il estime être ses droits, ne serions-nous pas en effet plongé dans un état de nature perpétuellement chaotique ? N’est-ce pas le rôle de l’État que de garantir nos droits pour éviter une telle situation ? Mais alors se pose la question de savoir si l’on peut toujours faire confiance à l’État en ce sens. S’il peut paraître légitime de ne pas laisser au seul État ce soin de défendre nos droits, certains autres moyens sont justes, mais certainement pas tous, montre ici Aïda N’Diaye, professeure agrégée de philosophie.

Proposition de correction :  il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions mobilisées par le sujet :   État , justice et droit, conscience , liberté , devoir
  • Auteurs : Thomas Hobbes , Jean-Jacques Rousseau

Quelques pistes de problématisation

Lorsque nous avons le sentiment que nos droits sont bafoués, que pouvons-nous faire ? Dans une démocratie, il paraît évident que nous pouvons nous tourner vers la justice ou l’une des instances que l’État met à notre service pour tenter de faire valoir nos droits (le défenseur des droits, par exemple). Et pourtant… nous savons aussi que la justice nous déçoit parfois – il suffit d’étudier les chiffres des plaintes pour violences sexuelles qui n’aboutissent pas pour nous en convaincre (76% en 2017, par exemple). Sans parler bien entendu des États non-démocratiques, dans lesquels aucune justice fiable ne peut être rendue. Dans ces conditions, n’est-il pas légitime de chercher à défendre nos droits par tous les moyens ? Après tout, si nous ne nous en chargeons pas, qui d’autre le fera ? Et pouvons-nous avoir en l’État une confiance suffisante pour attendre de lui qu’il garantisse et réalise nos droits ?

Cela n’est toutefois pas sans poser problème. D’une part, si les individus se saisissent seuls de la défense de leurs droits, il semble inévitable que nous retombions dans un chaos proche de l’état de nature, chacun y allant de sa revendication et de sa propre conception de « ses droits ». D’autre part, et avant tout, défendre ses droits par tous les moyens ne peut que nous faire redouter l’excès ou la violence qu’une telle formule implique. Dès lors, pour vivre ensemble, n’est-il pas nécessaire que les individus ne défendent leurs droits que par les moyens légaux dont ils disposent ?

1) Nous ne pouvons pas défendre nos droits par tous les moyens, car c’est le rôle de l’État

L’État désigne l’ensemble des institutions dont la fonction est de réguler et gouverner la société. L’État exerce donc un pouvoir sur la société et les individus. Mais l’exercice de ce pouvoir, notamment dans l’État moderne, n’a pas pour vocation de simplement écraser la société pour la tenir en respect. Par là, il s’agit au contraire d’assurer que les droits des individus sont garantis. Sans État, et notamment dans ce qu’on appelle l’état de nature (l’état fictif dans lequel vivraient les hommes sans loi ni pouvoir politique), nos droits sont en effet virtuels : ma liberté par exemple n’existe pas réellement à l’état de nature car elle est perpétuellement menacée par la liberté des autres ; je suis donc en permanence empêché d’agir et d’exercer véritablement ma liberté. Seul l’État peut garantir ma liberté (en fixant une limite à ce que chacun peut en faire), ainsi que mes droits fondamentaux (qu’il s’agisse des droits de l’homme, des droits naturels ou encore de ce que l’on appelle les libertés civiles) ; enfin, lui seul peut me fournir les moyens d’exercer mes droits (en me garantissant des droits sociaux comme la protection contre la maladie ou la vieillesse, par exemple).

La fonction de l’État et de la loi étant de garantir à tous des droits effectifs et égaux, je ne saurais donc les défendre par d’autres moyens que ceux dont l’État me dote – sous peine de retomber dans le chaos de l’état de nature. Dans cet état, chacun n’a d’autres forces, d’autres moyens que les siens pour veiller à ses propres intérêts. Or, comme l’ont par exemple décrit Hobbes et Rousseau, ces forces ne suffisent pas à nous assurer que nos droits sont respectés, ce qui ne peut donc conduire qu’à la guerre de tous contre tous décrite par Hobbes, ou, selon Rousseau, à l’extinction du genre humain, car nos seules forces ne suffisent pas à surmonter celles qui s’y opposent pour protéger nos droits, notre vie et nos biens.

Transition :   L’État est donc seul à même de défendre nos droits ; c’est là non seulement sa fonction principale, mais c’est aussi la seule option dont nous disposons pour sortir de l’état de nature où, chacun défendant ses droits par tous les moyens, aucune vie durable n’est possible.

Pour autant, l’État est-il à même, à lui seul, de garantir tous nos droits ? N’est-il parfois pas nécessaire de faire usage d’autres moyens pour nous protéger ?

2) Il est légitime de défendre nos droits par tous les moyens, car l’État seul n’y suffit pas

Si nous estimons que nous ne pouvons pas faire valoir nos droits par d’autres moyens que ceux que l’État met à notre disposition, nous supposons que nous pouvons faire confiance à l’État, notamment pour protéger et garantir nos droits. Mais est-ce le cas ? Celui-ci est-il fiable et veille-t-il également aux intérêts de chacun et de tous ? Et même, la justice est-elle toujours de son côté ?

Je peux en effet concevoir qu’il est juste de passer par d’autres moyens que ceux que l’État met à ma disposition pour défendre mes droits, dès lors que j’estime que ce que l’État me prescrit ou m’interdit n’est pas juste et bafoue ces mêmes droits. Mais cette revendication peut-elle aller jusqu’à la violence ? Soutenir qu’il serait juste de défendre mes droits par tous les moyens revient à inclure même ceux qui semblent pourtant a priori illégitimes, et notamment la violence contre les personnes ou les biens. Alors, qu’en est-il ?

Dans son autobiographie ( Un long chemin vers la liberté, 1994), Nelson Mandela expose la théorisation de la gradation de la violence (du sabotage à la guerre civile) qu’il envisage dans sa lutte contre l’État sud-africain et l’apartheid. Étant au départ partisan de la non-violence, il est amené à revenir sur cette pratique en constatant son inefficacité. Ses analyses répondent parfaitement à notre problème : pour Mandela, la non-violence n’est qu’un moyen qui, en tant que tel, peut être abandonné au profit d’autres s’il s’avère inefficace. Plus fondamentalement encore, face à un État lui-même violent et qui non seulement ne respecte pas la loi mais même nie les droits les plus élémentaires de ses membres, de quelle autre solution que la violence dispose-t-on pour défendre ses droits et même résister ou survivre ?

L’État n’étant pas l’incarnation de la justice (pour Marx, il sert l’intérêt particulier d’une classe et pas l’intérêt général de tous), voire étant l’incarnation de la violence (selon la formule célèbre de Weber, il détient le « monopole de la violence physique légitime » ), lorsqu’il ne garantit plus nos droits, nous retombons, en somme, dans une sorte d’état de nature ou de pur rapport de force par rapport à lui. Il devient donc légitime de chercher, par tous les moyens, à reconquérir nos droits sous peine de périr écrasés sous son joug.

Transition : Ainsi, il apparaît justifié de chercher à défendre ses droits par tous les moyens lorsque l’État ne les garantit plus, voire les bafoue.

Mais comment, alors, ne pas sombrer dans un chaos proche de l’état de nature ? Pouvons-nous légitimer la violence de la sorte, sans fixer de limite aux moyens dont nous pouvons nous saisir dans nos luttes sociales et politiques ? De telles limites ne sont-elles pas nécessaires pour préserver un minimum de bien-vivre ensemble ?

3) Il est légitime de défendre nos droits par certains moyens

Nous pouvons effectivement admettre – et même le devons sans doute – qu’il soit par moments nécessaire de concevoir nos propres moyens pour préserver nos droits, et par exemple de désobéir aux lois. Il est pourtant tout aussi évident que nous ne pouvons ni toujours recourir à de tels moyens (illégaux), ni légitimer n’importe quelle action – quand bien même nous estimons injuste la privation ou la remise en question de nos droits. Comment résoudre cette contradiction et fixer la limite de ce qu’il est légitime de faire pour que nos droits soient respectés ?

La question des moyens est ici centrale. En effet, nous pouvons penser, comme nous l’avons dit, que – même dans une démocratie – toutes les lois et décisions ne sont pas toujours justes, car il ne s’agit jamais que d’institutions humaines dont on ne saurait attendre qu’elles soient parfaites. Pour autant, face à ces injustices, nous ne pouvons concevoir une société démocratique, égalitaire, libre et stable s’il n’existe aucun cadre qui délimite ce que les individus peuvent légitimement faire pour veiller à la préservation de leurs droits. Dans la désobéissance civile par exemple, la non-violence est centrale car elle est ce qui fait la différence entre une désobéissance qui risque d’engendrer le chaos et de mettre à mal l’existence et le fonctionnement de la loi, et une désobéissance (non-violente donc) qui est légitime puisque sa revendication principale est d’obtenir davantage de justice et de meilleures lois. De plus, dans une démocratie, nous disposons d’autres moyens que la désobéissance : les libertés civiles et droits sociaux (liberté d’expression, droit de grève, syndicats, droit de vote, etc.) doivent nous permettre de lutter dans un cadre légal . C’est pour cette raison que, pour John Rawls, la désobéissance n’est légitime que si tous les moyens légaux ont été épuisés, que si c’est l’un de nos droits fondamentaux qui est bafoué, et à la condition que cette désobéissance ne déstabilise pas trop la société et l’État.

La fin ne justifie pas les moyens et tous les moyens ne sont pas légitimes pour faire valoir nos droits. Certes, il nous appartient d’inventer nos propres moyens pour les défendre car nous ne pouvons pas faire aveuglément confiance à l’État pour cela. Toutefois, dans un État démocratique, tous les moyens ne sauraient être légitimes car si la désobéissance peut être juste et même nécessaire, il n’en va pas de même de la violence.

Retrouvez l’ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2022 :

➤ filière générale :.

1. Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ?

2. Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ? 

3. Commentaire de texte : Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique , d’Antoine-Augustin Cournot

➤ Filière technologique :

1. La liberté consiste-t-elle à n’obéir à personne ? 

2. Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ?

3. Commentaire de texte : l’ Encyclopédie, de Denis Diderot

Expresso : les parcours interactifs

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Joie d’aimer, joie de vivre

Sur le même sujet, la justice et le droit.

Si, étymologiquement, la justice et le droit sont très proches (jus, juris, qui donne l’adjectif « juridique »), la justice est aussi une catégorie morale et même, chez les anciens, une vertu. Nous pouvons tous être révoltés…

Corrigés du bac philo – filière technologique : “Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?”

Les lois sont absolument essentielles à la vie commune puisque c’est à partir d’elles que nous pouvons définir la justice. Pourtant, force est de…

Corrigés du bac philo – filière technologique : “Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?”

Bac philo 2013 : les corrigés de la filière technologique

Vous étiez quelques 670 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2013 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo : 5 points pour préparer l'oral

Bac philo 2019: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes plus de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2019 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2019: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2018: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes près de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2018 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2018: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2017: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes près de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2016 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2017: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2016: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes 499 763 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2016 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs planchent…

Bac philo 2016: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2014: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes quelques 680 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2014 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2014: filière technologique, les sujets et les corrigés

Dissertation Approfondie: ‘La Fin Justifie-t-elle les Moyens?’

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Symbols: 4243

===INTRO:===

Dans cet article, nous allons analyser en profondeur l’expression souvent citée, "La fin justifie-t-elle les moyens ?". Cette question, à la fois philosophique et morale, a été débattue par de nombreux penseurs tout au long de l’histoire. Elle pose la question de savoir si les résultats d’une action peuvent justifier les méthodes utilisées pour y parvenir, même si ces méthodes sont moralement répréhensibles.

Chapitre 1: Analyse approfondie de ‘La Fin Justifie-t-elle les Moyens?’

La citation "La fin justifie les moyens" est généralement attribuée à Machiavel, un penseur politique italien du XVIe siècle. Cependant, il est important de noter que Machiavel n’a jamais prononcé ces mots exacts. Dans son œuvre "Le Prince", il argue que le leader, pour le bien de son état, peut et doit agir sans égard à la moralité traditionnelle. Il n’a pas dit explicitement que "la fin justifie les moyens", mais son point de vue est souvent interprété de cette manière.

Cette phrase souligne l’idée que les objectifs sont plus importants que les méthodes utilisées pour les atteindre. Cela implique que si un objectif est suffisamment important, toutes les actions prises pour y parvenir sont justifiées, peu importe à quel point elles sont contestables d’un point de vue moral ou éthique. Par conséquent, cette citation est souvent utilisée pour justifier des actions qui, en temps normal, seraient considérées comme immorales ou injustes.

Toutefois, cette interprétation simpliste de "la fin justifie les moyens" est remise en question par de nombreux philosophes et penseurs. Certains avancent que le fait de juger une action uniquement sur la base de son résultat élimine la notion de responsabilité morale. Par exemple, si nous poursuivons un objectif louable, disons la paix mondiale, cela ne signifie pas que tous les moyens pour y parvenir soient acceptables.

Chapitre 2: Perspectives et débats sur ‘La Fin Justifie-t-elle les Moyens?’

La phrase "la fin justifie les moyens" suscite de nombreux débats, principalement parce qu’elle remet en question les principes de l’éthique et de la morale. Elle a été utilisée pour justifier de nombreuses atrocités à travers l’histoire, allant des guerres à la torture, en passant par la manipulation et le mensonge. Cependant, d’autres prétendent que cette phrase peut être utilisée pour justifier des actions positives, comme la désobéissance civile ou le sacrifice personnel pour le bien commun.

De nombreux philosophes ont examiné cette question sous différents angles. Kant, par exemple, a suggéré que les actions doivent toujours être moralement justifiables, quel que soit

Cependant, d’autres philosophes, tels que John Stuart Mill, ont adopté une approche plus utilitariste. Pour Mill, le but de l’éthique est de maximiser le bonheur et de minimiser la souffrance. Ainsi, si une action contribue à cet objectif, même si elle est moralement répréhensible en soi, elle peut être justifiée.

La question de savoir si "la fin justifie les moyens" dépend donc en grande partie de notre perspective éthique individuelle. Il n’y a pas de réponse universellement acceptée, et la question continue d’être un sujet de débat animé dans la philosophie et la politique.

===OUTRO:===

En conclusion, l’expression "la fin justifie les moyens" est un complexe sujet de débat qui touche à la fois à la philosophie, à l’éthique et à la politique. Tout en étant attribuée à Machiavel, sa véritable signification et son application restent disputées. Pour certains philosophes comme Kant, la notion est inacceptable, car elle contredit les principes de la morale et de l’éthique. Pour d’autres, comme Mill, elle est envisageable dans une perspective utilitariste. En fin de compte, la question de savoir si "la fin justifie les moyens" dépend en grande partie de notre perspective éthique individuelle.

Devoir de Philosophie

Rechercher dans 506674 documents

Philosophie: Une philosophie difficile est-elle une mauvaise philosophie ? (dissertation)

  • La fin justifie-t-elle les moyens ?

Publié le 26/08/2004

Extrait du document

  • I) En politique, la fin justifie les moyens.
  • II) En politique, la fin ne justifie pas les moyens.

« Se demander si la fin justifie les moyens, exige d'abord que l'on définisse ce que l'on entend par fin. Généralement ils'agit du moment où se termine quelque chose mais dans ce contexte, il correspond au but vers lequel on tend.Savoir si elle justifie les moyens revient à se demander si elle montre le bien-fondé, prouve, démontre les méthodes,les manières employées pour arriver à cette fin. Donc, dire que la fin justifie les moyens correspond à dire que ce quiest essentiel est la fin et que l'on cherche à atteindre et qu'il ne faut pas, parfois, hésiter à utiliser des moyenscondamnables. Ici, on se demande si lorsque nous nous fixons un objectif, et que celui-ci doit être atteint, nouspouvons alors utiliser tous les moyens pour y arriver ? Jusqu'à quel point pouvons nous aller pour atteindre notreobjectif ? Y a-t-il des critères qui justifient la fin et les moyens déployés pour y parvenir.Pour tenter de répondre à cela, nous verrons tout d'abord que la fin peut justifier les moyens, puis nous nouspencherons sur les moyens intolérables utilisés pour parvenir à certaines fins qui ne sont donc pas justifiées parcelles-ci, et enfin, nous analyserons la légitimité des moyens ainsi que la légitimité de la fin. Il est vrai que l'Homme se définit notamment par son caractère d'animal insatiable, qui cherche toujours àavoir plus, à aller plus loin. Dans cette logique là, il ne cesse de se fixer des buts à atteindre, d'ailleurs si l'onregarde de plus près, sa vie se résume à une succession de buts à atteindre et il passe la majeure partie de sontemps à les atteindre et à essayer d'en trouver d'autres.Lorsque l'on se fixe un but à atteindre, on souhaite par définition mettre en œuvre tous les moyens pour parvenir àce but. Ainsi l'homme met tout en œuvre pour réussir son projet. L'un des exemples le plus commun est les moyensque nous employons pour arriver à réaliser notre fin future. Lorsque nous avons un projet de carrière qui nous tientà cœur, quelle que soit l'âge auquel apparaît cette envie de faire ce métier plus qu'un autre, on va tout faire pour yarriver même si cela signifie travailler ardemment à l'école, en dehors, ne pas sortir tous les soirs…C'est vrai que celanous semble parfois difficile, on en vient même à avoir l'impression de ne pas profiter de notre vie, de notre jeunessemais notre perspective d'avenir est plus forte que cela et nous rappel à l'ordre quand ces pensées nousenvahissent. Et une fois arrivé au but, quelle satisfaction ! La satisfaction de se dire que l'on a réussi, sans lâcher,que l'on s'est accroché et qu'au final ça a payé.

Vient ensuite la satisfaction « matérielle » de la stabilité de lasituation, le soulagement d'avoir enfin fini même si cela signifie également, dans cette nature insatiable, le débutd'une autre fin visée, de nouveaux efforts à venir pour maintenir cette situation, essayer d'évoluer… Avec du recul,on se rend compte que dans ces cas là, la fin justifie les moyens, que tous les efforts fournis en ont valu la peine. Cette théorie est également considérée comme un « life motive » par la plus part des politiciens. Ainsi,Machiavel, penseur politique du XVIè siècle est un fervent partisan de cette idée qui consiste à dire que « la finjustifie les moyens ». Que ce soit à l'époque ou aujourd'hui, on constate qu'en politique, il est souvent nécessaired'utiliser tous les moyens, même immoraux pour asseoir son pouvoir et le renforcer sans cesse. En effet, lorsqu'undirigeant prend une décision dont il sûr de l'issue, qu'il sait bonne pour son pays à long terme, il peut parfois déciderde mentir, ou du moins de le cacher au peuple pour éviter d'avoir à les « affronter » car eux ne voient qu'à courtterme, et cela peut paraître insensé lorsque l'on ne connaît pas tout l'environnement et l'issue probable en fin decourse. Ainsi, un cher d'Etat peut être poussé à trahir son peuple, à lui cacher des choses, pour au final fairevaincre son pays ou sortir d'une crise…Mais, il est vrai que cela pose un problème de morale, est-ce qu'il n'y a pas d'autres moyens que ceux employéspour arriver à cette fin ? Tout dépend du point de vue d'où l'on se place, et c'est peut-être pour cela que lapolitique semble être un milieu aussi hostile et fermé à une certaine catégorie de personnes pour qui, quels que soitles moyens, la fin les justifie toujours.Cependant, il n'en reste pas moins que les projets humains ont mis en place des moyens inacceptables pouratteindre une fin moins acceptable, la fin justifie les moyens, mais il y a tout de même des limites concernant cesderniers. *** L'un des exemple les plus marquant de notre histoire pour illustrer cette deuxième partie destinée à prouver, àtravers des fins moyennant des actes intolérables, que la fin ne justifie pas les moyens dans ces cas là, est legénocide Juif durant la seconde guerre mondiale.En effet, les moyens utilisés par le dictateur Adolf Hitler, pour faire perdurer et vaincre sa « race arienne » furentinadmissibles, intolérables et inacceptables. Il utilisa des moyens chimiques, bactériologiques…pour parvenir le plusvite à « sa » fin. Dans sa visée, les moyens importaient peu, seul le but était important. Toute sa vie, tous ses faitset gestes étaient guidés par cette fin à atteindre. Il en était aveuglé et cela atteignit même d'autres personnes deson entourage. Je pense que pour lui aussi, une des bases de sa pensée était que la fin justifiait les moyens, etc'est pour cela que ce massacre humain mettait d'abord en avant la fin visée et non pas les moyens utilisés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Prévisualisation du document La fin justifie-t-elle les moyens ?

Télécharger gratuitement ce document

Liens utiles.

  • la fin justifie les moyens
  • Expliquer et apprécier cette maxime : « La fin justifie les moyens »
  • Expliquer et apprécier cette maxime : La fin justifie les moyens
  • La fin justifie les moyens

Obtenir ce document

Le document : " La fin justifie-t-elle les moyens ? " compte 2632 mots (soit 3 pages). Pour le télécharger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro.

Le paiement a été reçu avec succès, nous vous avons envoyé le document par email à .

Le paiement a été refusé, veuillez réessayer. Si l'erreur persiste, il se peut que le service de paiement soit indisponible pour le moment.

Payer par Allopass


  
Descartes
Figures philosophiques

Espace élèves

Espace enseignants

Hors des sentiers battus

La fin et les moyens

  Cette opinion serait fondée si l'on ne considérait la fin que se proposait Romulus par cet homicide.
  Il faut établir comme règle générale que jamais, ou bien rarement du moins, on n'a vu une république ni une monarchie être bien constituées dès l'origine ou totalement reformées depuis, si ce n'est par un seul individu ; Il lui est même nécessaire que celui qui a conçu le plan fournisse lui seul les moyens d'exécution.

  Ainsi, un habile législateur qui entend servir l'intérêt commun et celui de la patrie plutôt que le sien propre et celui de ses héritiers, doit employer toute son industrie pour attirer à soi tout le pouvoir. Un esprit sage ne condamnera jamais quelqu'un pour avoir usé d'un moyen hors des règles ordinaires pour régler une monarchie ou fonder une république. Ce qui est à désirer, c'est que si le fait l'accuse, le résultat l'excuse ; si le résultat est bon, il est acquitté ; tel est le cas de Romulus. Ce n'est pas la violence qui restaure, mais la violence qui ruine qu'il faut condamner. Le législateur aura assez de sagesse et de vertu pour ne pas léguer à autrui l'autorité qu'il a prise en main : les hommes étant plus enclins au mal qu'au bien, son successeur pourrait bien mésuser de l'autorité dont pour sa part il aura bien usé ; d'ailleurs un seul homme est bien capable de constituer un État, mais bien courte serait la durée et de l'État et de ses lois si l'exécution en était remise aux mains d'un seul ; le moyen de l'assurer, c'est de la confier aux soins et à la garde de plusieurs. En effet autant une assemblée est peu propre à bien fonder un État, vu la diversité des avis sur ce qui est le bien de cet État, autant, ce bien une fois connu, est-elle unanime à ne pas le laisser échapper."

 

, , 1531, I, chapitre 9, Pléiade, p. 405-406.

l y a hypocrisie, lorsque des hommes se conduisent avec méchanceté tout en se donnant aux yeux d'autrui l'apparence d'avoir une bonne intention de vouloir accomplir une bonne action. Mais la conduite extérieure ne saurait se dissocier de la conduite intérieure. Lorsqu'on commet une action méchante, c'est que l'intention a été, elle aussi, par essence même, méchante, et non pas bonne. Il peut arriver que, ce faisant, l'homme ait voulu obtenir un résultat qui fût bon ou, du moins, licite. Mais d'un moyen qui est en lui-même et pour lui-même empreint de méchanceté on ne saurait user pour obtenir quelque chose de bon. . La bonté de la conduite n'est pas moins essentielle que celle de l'intention."
 

, , 1809-1811, Premier cours, Deuxième subdivision, II, § 64., Trad. M. de Gandillac, Éditions De Minuit, 1997, pp. 78-79.


  "Le problème classique de la fin et des moyens revient demander si certains actes (appelés moyens) dont les résultats immédiats seront néfastes, mais qui doivent produire des résultats secondaires (appelés fins) bénéfiques, peuvent se justifier. Par exemple, si l'on déclencher une guerre civile longue et sanglante pour établir un monde de paix et de beauté.
  Trois questions essentielles se trouvent ainsi posées :

  (1) Dans quelle mesure est-on fondé à croire que les moyens en question, qui seront la conséquence la plus proche, donc la plus certaine, des actes accomplis, conduiront vraiment à la fin recherchée, plus lointaine, donc moins sûre ?... À ce point, il faut déterminer d'abord s'il y a vraiment relation de cause à effet entre ces moyens et ces fins, c'est-à-dire se demander s'il suffit d'en être convaincu parce qu'on s'appuie dogmatiquement sur une théorie causale, ou si l'on doit faire preuve là-dessus d'un certain scepticisme. La réponse diffèrera selon qu'on est un fanatique ou rationaliste au sens socratique du terme : un homme qui connaît les limites de son intelligence. Et elle sera d'autant plus importante que les moyens sont plus pernicieux.
  (2) La relation de cause à effet étant établie, il faut encore choisir le moindre de deux sortes de maux : ceux qu'entraîneront les moyens envisagés et ceux qui se produiront si l'on n'emploie pas ces moyens. Mais il n'est pas facile d'évaluer leur gravité respective. Certains marxistes, par exemple, pensent qu'une révolution violente entraînera bien moins de souffrances que la persistance du capitalisme. Comment savoir s'ils ont raison ? Et même si on l'admet, a-t-on le droit de condamner une génération au profit de générations futures ? Il y a une grande différence entre se sacrifier soi-même pour le bien des autres et sacrifier les autres – éventuellement en même temps que soi – dans l'espoir d'atteindre une fin.
  (3) En dernier lieu, on ne peut considérer la fin poursuivie comme fondamentalement différente du résultat intermédiaire : les moyens. D'une parce qu'elle n'est presque jamais définitive ; et, d'autre part, parce les moyens ne sont pas éliminés une fois qu'elle est atteinte. Ainsi, de « mauvais » moyens, comme l'emploi d'une arme nouvelle et effroyable pour s'assurer la victoire, peuvent créer ensuite des maux imprévus. Il est rare que les moyens de parvenir à une certaine fin n'aient pas des effets annexes."

 

, , 1945, tome 1, note 5 du chapitre 9, tr. fr. Jacqueline Bernard et Jacques Monod, Points essais, 2018, p. 319-320.


 

, , 1958, tr. fr. Guy Vogelweith, Gallimard, p. 147-149.

 

, 1964, Ed. Stock, p. 153-154.

Dernière modification :
Catégorie :
Page lue

Recherche

Un peu de musique

-
Contact - Infos


Visites

 

 

Document généré en 0.2 seconde

Pimido : Pimp my docs ! Entraide et ressources académiques pour réussir vos études

  • Recherche par auteur ou oeuvre
  • Recherche par idée ou thème
  • Recherche par mot clé
  • Détecteur de plagiat
  • Commande & correction de doc
  • Publier mes documents

Consultez plus de 219781 documents en illimité sans engagement de durée. Nos formules d'abonnement

Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez ? Commandez votre devoir, sur mesure !

  • Philosophie, littérature & langues
  • Philosophie politique
  • Dissertation

La fin justifie-t-elle les moyens ?

Résumé du document.

"La fin justifie les moyens". Cette phrase, attribuée à Machiavel (1469-1527), a fasciné un grand nombre de philosophes. Ce concept totalement nouveau, qui surgit au cœur de la Renaissance pour dissocier morale et politique, aurait même pu être un élément déclencheur, en partie, de tragédies politiques historiquement connues. Si l'on suppose ici que la fin est une fin politique louable, honorable, et que les moyens sont des bassesses (ruses, mensonges, violences..) on peut se poser cette question, qui domine toute vie politique qui se veut démocratique, de savoir si, pour réaliser un projet dont l'aboutissement est honorable, la ruse, le meurtre, le mensonge, ou tout acte déchu de valeur morale est acceptable, ou du moins compréhensible.

  • Le contexte et les particularités de la théorie de Machiavel
  • La morale en politique et ses buts
  • La confrontation des idées de Machiavel et de Kant
  • La réponse à l'interrogation initiatrice

[...] Le mensonge est destructeur. ( ) A admettre une entorse, toute la société boiterait. Le reproche de formalisme évoqué envers Kant a raison d'être, il semble déconnecté de la réalité de croire à une véracité absolue conduisant au bien de tous. Dans son texte Une personne est une foi en soi (Fondement de la métaphysique des mœurs), il déclare : Tout homme a le droit de prétendre au respect de ses semblables, et réciproquement, il est obligé au respect envers chacun d'eux Kant met en évidence la spécificité de l'homme en tant qu'être possédant une dignité et insiste en même temps sur l'obligation fondamentale que nous avons tous les uns envers les autres en raison même de cette dignité, c'est-à-dire le respect. [...]

[...] La force est juste quand elle est nécessaire, mais là encore nous devons redoubler de prudence quant au juste sens de la nécessité (Hitler voyait la Solution finale comme une nécessité). D'une manière générale, non, la fin ne justifie pas les moyens, et si ceux- ci venaient à être déployés, ce devrait être dans une situation extrême uniquement. Même si nous vivons aujourd'hui dans une société extrême où souvent seul le résultat compte, nous devons mettre un point d'honneur à la conservation de valeurs morales, lesquelles, dans le monde que nous avons créé, sont trop souvent oubliées. [...]

[...] D'où la nécessité d'adapter les normes aux situations. A partir de là, on peut penser que la politique doit sacrifier certains principes moraux. Comme Hegel commentait Machiavel : On ne guérit pas des membres gangrenés avec de l'eau de lavande et une vie proche de la putréfaction ne peut être réorganisée que par la violence Mais faut-il, sous prétexte d'assurer la paix, l'ordre et l'efficacité, négliger pour autant toute morale ? Il s'agirait donc de trouver un juste milieu entre éthique et action, concessions et politique. [...]

[...] Aussi dit-il On peut percevoir qu'un homme qui parle avec autant de sérieux n'avait ni bassesse dans le cœur ni moquerie dans l'âme ( ) Il excuse les moyens terribles recommandés par Machiavel en disant qu'ils étaient simplement usuels et actuels pour les contemporains. Il est aussi probable que Machiavel, en plus d'être d'une autre époque, fut partie de ceux qui ne voyaient pas la réhabilitation de l'ordre moral, mais l'efficacité comme but de la politique. De fait, il semble que l'efficacité soit capitale. [...]

[...] Si une politique est inefficace, elle apparaît comme inutile, utopique et irréalisable. Mais cela ne suffit pas et, si l'efficacité est le seul critère de la valeur de l'action politique, on perd paradoxalement la valeur morale qui doit animer les fins du politique. Bien sûr, le résultat est l'aspiration de la politique, mais nous pourrions même nous avancer à dire que le résultat éthique et moral est l'aspiration de la politique. En effet, la politique ne peut se faire sans faire référence à certaines valeurs, et la vie en commun doit nous conduire à vivre comme des hommes et non comme des bêtes. [...]

  • Nombre de pages 2 pages
  • Langue français
  • Format .doc
  • Date de publication 01/05/2010
  • Consulté 17 fois
  • Date de mise à jour 17/07/2014

Source aux normes APA

Lecture en ligne

Contenu vérifié

Les plus consultés

  • Analyse linéaire de l'histoire d'une Grecque moderne de l'abbé Prévost
  • Histoire d'une Grecque moderne - Prévost (1740) - Résumé
  • Cahier de Douai - Arthur Rimbaud (1870) - Cet ensemble de poèmes serait-il uniquement porté par la révolté d'un adolescent tentant de s'affirmer face à la société de son temps ?
  • Agir contre ses propres intentions
  • N'est-ce que collectivement que nous pouvons être heureux ?

Les plus récents

  • L'activité philosophique participe-t-elle au développement de la démocratie ?
  • La démocratie est-elle le meilleur des régimes possibles ?
  • La politique peut-elle être un métier ?
  • Discours de la servitude volontaire - Étienne de La Boétie (1576) - Comment l'auteur explique-t-il que des peuples entiers puissent se soumettre à quelques tyrans ?
  • Qu'est-ce que le contractualisme ?
  • Contenu principal
  • Pied de page

Mercredi 3 juillet

Édition du matin

  • Nous contacter
  • Se connecter
  • À la Une Édition du matin
  • International
  • Économie et social
  • Culture et idées
  • Fil d’actualité
  • Panoramiques
  • Documentaires
  • À la Une du Club
  • Les éditions

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Newsletters

Découvrez notre offre de newsletters

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

L’application Mediapart

Découvrez notre application pour mobile & tablette

  • Informer la rédaction
  • Contacter le service abonné·es
  • La Rédaction de Mediapart
  • Mentions légales
  • Charte de déontologie
  • Charte de participation
  • Confidentialité

Série Épisode 4 EP. 4 L’authentique histoire des fausses citations, saison 2

«La fin justifie les moyens»

Comble du cynisme politique, justification de tous les crimes, realpolitik… L’idée que tous les moyens sont bons pour atteindre un but donné est souvent associée à Machiavel. Une image largement injuste pour le penseur florentin qui n’a jamais écrit ni pensé la phrase qu’on lui attribue. Retour sur un beau malentendu.

Jean-Christophe Piot

5 août 2020 à 07h43

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

I l Il n’y a sans doute pas beaucoup de manuels de philosophie politique plus connus que Le Prince . Court, accessible, bien écrit, le traité écrit en 1513 par un Machiavel que ses propres patrons – les Médicis – viennent de flanquer en tôle a été un succès immédiat, dès sa publication en 1532.

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

1€ pour 15 jours

puis 12€/mois

Résiliable en 3 clics

Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié ?

Toutes nos séries

Nanterre en campagne, un an après la mort de nahel.

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Législatives : les programmes éco décryptés

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

La débâcle d’Atos

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Europe : l’offensive anti-genre

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Européennes 2024 : au clair des programmes

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

LVMH, la prise de Paris

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Européennes 2024 : des candidats face à Mediapart

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Aux sources intellectuelles des extrêmes droites

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Europe : la crise de l’eau

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Grèce : 10 ans après la crise, la résilience ?

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Les ripoux de la DGSI

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Mineurs trans : la fabrique d’une panique

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Pakistan : la désillusion démocratique

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Portugal : 50 ans après la révolution des Œillets

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Haine et désinformation : CNews vue de l’intérieur

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

CMA CGM dévoilée sur scène

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

Découvrez les newsletters de Mediapart

Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …

Aujourd’hui sur Mediapart

Extrême droite

La galerie des candidats RN injustement salis selon Bardella

par La rédaction de Mediapart

dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

À l’air libre — Vidéo

Face à la vague brune, faisons barrage

Gauche(s) — Analyse

« On fait quoi le 8 juillet ? » : la base citoyenne du Nouveau Front populaire interpelle les partis

par Mathieu Dejean

Extrême droite — Reportage

Dans la Sarthe, désemparés par le vote RN, des maires tentent de faire front

par Zeina Kovacs

Dans l’Aisne toute brune, la gauche a tout à reconstruire

par Amélie Poinssot

LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC

  • Archives du BAC (43 527)
  • Art (11 059)
  • Biographies (6 177)
  • Divers (47 452)
  • Histoire et Géographie (17 971)
  • Littérature (30 268)
  • Loisirs et Sports (3 295)
  • Monde du Travail (32 157)
  • Philosophie (9 543)
  • Politique et International (18 650)
  • Psychologie (2 956)
  • Rapports de Stage (6 974)
  • Religion et Spiritualité (1 441)
  • Sante et Culture (6 435)
  • Sciences Economiques et Sociales (23 576)
  • Sciences et Technologies (11 297)
  • Société (10 929)
  • Page d'accueil
  • / Sciences et Technologies
  • / Technologies

La fin justifie-t-elle les moyens?

Par Sarahvierfond   •  27 Avril 2021  •  Cours  •  408 Mots (2 Pages)  •  1 870 Vues

Selon Aristote, l'homme est "un animal politique". De fait, l'homme est un être social et actif, il vit avec ses semblables au sein d'un société. La vie et les actions de l'hommes sont encadrées par cette même société où chacun est entièrement responsable de ses actes. Ainsi, la vie en société implique une distinction nette entre des actes moralement bons et honorables ou moralement mauvais et condamnables. Dans la mesure où chaque Homme évolue individuellement en fonction de ses interêts personnels, chacun a ses objectifs qui lui sont propres. Ainsi, chacun souhaite mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour parvenir à ses fins, c'est-à-dire que chaque homme agit en fonction de ses objectifs ou du but qu'il souhaite atteindre. Cependant, dans la mesure ou l'interêt collectif qui correspond au bien-être de la société, il s'agit de se demander; la fin justifie-t-elle les moyens? Si tel est le cas, alors seul le résultat final compte et peu importe les moyens employés pour y parvenir, qu'ils soient bons ou mauvais. Ainsi, si à l'évidence nous pouvons nous accorder sur le fait que la fin dépend des moyens mis en oeuvre pour y parvenir, est-ce à dire que la valeur morale de la fin dépend de la valeur morale des moyens, ou plutôt que la fin est plus importante que les moyens employés pour y parvenir, au point que l'interêt personnel l'emporte sur l'interêt collectif?

Dans un premier temps, il s'agit de se demander si la valeur morale de la fin dépend de la valeur morale des moyens.

Tout d'abord, chacun est en mesure d'agir comme il l'entend, à savoir bien ou mal. Force est de constater que généralement, une bonne action entraîne une fin honorable par exemple lorsque l'on fait un don à une association dont le but est d'aider les personnes en difficulté, comme les Restos du Coeur. De même, une mauvaise action a tendance à entraîner une fin condamnable, par exemple un meurtre sera sanctionné par l'emprisonnement de la personne responsable. Dans les deux cas, les valeurs morale de la fin et des moyens sont accordées; cela montre que les moyens justifient la fin car les moyens mis en oeuvre vont dans le sens de la fin. Une fin ne peut être honorable si les moyens employés sont mauvais car ils "salissent" le résultat final. Ainsi, pour que la fin justifie les moyens, leur valeur moraledoivent être accordées positivement, c'est-à-dire que chacune doit être honorable.

Aide en Philo

Rechercher dans 506674 documents

Philosophie: Une philosophie difficile est-elle une mauvaise philosophie ? (dissertation)

La fin ne justifie pas les moyens ?

Extrait du document.

« VOCABULAIRE: FIN / FINALITE: 1. — Terme, limite, cessation, interruption d'un phénomène ; opposée à commencement. 2. — But vers lequel tend un acte (SYN. dessein) ; ce en vue de quoi quelque chose est fait ; opposée à moyen. Rem. : les sens 1 et 2 sont souvent confondus, comme dans l'adage : « La fin est première dans l'intention, dernière dans l'exécution » ; la confusion entraîne celle de la cessation d'une action, du dessein qui préside à son exécution et du but qu'elle atteint ; c'est cette confusion qui est au coeur de l'idée ant. selon laquelle la fin d'un être est sa perfection, son achèvement. 3. — (Par anal.) Ce qui explique pourquoi une chose est telle qu'elle est : organisation de son activité ou de ses parties ; cf. finalité. 4. — Fin dernière : fin ultime au sens de but ou de terme absolu, tel que le souverain bien ; SYN. fin suprême ; fin en soi : pour KANT, fin objective, nécessaire, inconditionnelle ; opposée à fin subjective, empirique. 5. — Règne des fins : état dans lequel les volontés des êtres raisonnables sont censées s'accorder entre elles et avec l'ordre du monde (SYN. monde des esprits) ; il s'agit pour KANT d'un idéal pratique posant la liaison systématique, par des lois objectives communes, des êtres raisonnables en tant qu'ils sont une fin en soi, et qu'ils peuvent se proposer des fins. 6. — Final : a) Qui constitue ou concerne un terme ; SYN. ultime, dernier, opposé à initial. b) Cause finale : qui provoque ou explique un fait à la manière d'un but à atteindre, ou comme moyen par rapport à une fin ; opposée à cause efficiente ; cf. cause, finalisme, téléonomie. 7. — Finalité. : a) Fait de posséder une fin, une signification, d'être organisé selon un dessein, un plan ; on distingue : la finalité externe qui a pour fin un être autre que celui dont il est question ; la finalité interne à un être dont les parties sont considérées réciproquement comme moyen et fin (cf. un organisme) ; la finalité immanente qui résulte de la nature et du développement de l'être même (adaptation du vivant à son milieu) ; la finalité transcendante qui est réalisée dans un être par l'action qu'exerce sur lui un autre être. b) Principe de finalité : la nature ne fait rien en vain, c.-àd. tout être a une fin ; d'où, à l'inverse, l'idée d'une preuve de l'existence de Dieu à partir de l'existence de la finalité dans la nature ; cf. téléologique (argument ). 8. — Finalisme : a) Caractère de ce qui dépend d'une fin. b) Toute doctrine qui affirme l'existence d'une cause finale de l'univers, ou (par ext.) qui utilise les causes finales comme principes explicatifs ; opposé à mécanisme. MOYEN: Ce qui sert à la réalisation d'une fin: "La fin justifie les moyens." APPROCHES DU SUJET: INTRODUCTION: Il suffit de poser en principe que "la fin justifie les moyens" pour passer pour amoral.

Mais cette condamnation n'est-elle pas un peu simpliste, et cette maxime ne peut-elle pas comporter diverses interprétations qui ne sont pas toutes inacceptables ? I. — EXPLICATION. A. Les termes. — a) Les notions de fin et de moyen qui s'éclairent mutuellement sont assez simples : la lin est le but Vers lequel tend l'auteur d'une action; le moyen, cette action elle-même en tant qu'ordonnée à l'obtention de cette fin. b) La notion de justification est plus délicate par suite de l'acception morale et théologique du mot « juste » et de ses dérivés. Dérivant de jus, l'adjectif « juste » qualifie généralement ce qui est conforme au droit ou à la norme, ce qui doit être pour satisfaire les exigences de l'esprit. Mais ces exigences sont de deux sortes : il en est de purement rationnelles, et c'est cette satisfaction que j'exprime en notant « juste » la solution d'un problème de mathématiques; il en est de morales, et ce sont elles qui sont frustrées lorsque je déclare injuste la condamnation prononcée par un tribunal. De là deux acceptions du mot « justifier » : justifier consiste d'abord à montrer qu'une conduite est rationnelle; dans un second sens, on ne se justifie qu'en montrant que sa conduite est conforme au droit ou au devoir, c'est-à-dire morale. B. La maxime. — Ainsi, nous pouvons donner de la maxime « la fin justifie les moyens » deux interprétations différentes. a) Dans un premier sens, que nous appellerons technique, elle affirme que, les moyens n'ayant d'autre raison d'être mis en jeu que la fin, c'est d'après la fin qu'il faut déterminer les moyens à choisir.. Dans ce sens, le recours à un moyen incapable d'obtenir la fin poursuivie ou disproportionné avec elle est injustifiable, c'est-à-dire déraisonnable. b) Dans un second sens, que nous pouvons appeler moral, cette maxime prétend que chacun a le droit de prendre tous les moyens susceptibles d'assurer le résultat qu'il a décidé d'obtenir. Dans cette acception, une action qui serait sans cela immorale devient morale dès qu'elle est accomplie en vue d'une fin que l'agent s'est fixée. Ces distinctions établies, il nous sera facile de nous prononcer sur la valeur de la maxime à apprécier et de déterminer dans quel sens elle est vraie et irréprochable, dans quel sens elle est fausse et immorale. II. — APPRÉCIATION. A. Point de vue technique. — Le rôle du technicien est de fixer les moyens les plus avantageux pour obtenir un résultat ou une fin dont il n'a pas lui-même à juger, par exemple le meilleur procédé de chauffage, le meilleur remède ou le meilleur poison.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Prévisualisation du document La fin ne justifie pas les moyens ?

Télécharger gratuitement ce document

Liens utiles.

  • La fin justifie-t-elle les moyens ?
  • La fin justifie-t-elle les moyens?
  • La fin justifie t-elle les moyens dans le sport ?

Obtenir ce document

Le document : " La fin ne justifie pas les moyens ? " compte 1592 mots (soit 4 pages). Pour le télécharger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro.

Le paiement a été reçu avec succès, nous vous avons envoyé le document par email à .

Le paiement a été refusé, veuillez réessayer. Si l'erreur persiste, il se peut que le service de paiement soit indisponible pour le moment.

Payer par Allopass

IMAGES

  1. La fin justifie-t-elle les moyens

    dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

  2. La fin justifie-t-elle les moyens

    dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

  3. La fin justifie les moyens. mais qu'est-ce qui justifiera la fin

    dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

  4. Philosophie Dissertations gratuites : 1711

    dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

  5. La fin justifie t-elle les moyens dans le sport

    dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

  6. La fin justifie les moyens. Mais qu'est-ce qui justifiera la fin ?

    dissertation philosophie la fin justifie t elle les moyens

VIDEO

  1. #GénérationNews .. La fin justifie-t-elle réellement les moyens?

  2. Mc Solaar

  3. Idées reçues sur la dissertation

  4. Dissertation : trucs et astuces pour l’introduction

  5. La violence pour se faire entendre, la fin justifie-t-elle les moyen ? Infiltration des Black Bloc

  6. La fin justifie les moyens. Mais qu'est-ce qui justifiera la fin ?

COMMENTS

  1. La fin justifie-t-elle les moyens

    De ce point de vue, la fin justifie les moyens, c'est-à-dire qu'un moyen n'est justifié que dans la mesure où il est nécessaire pour obtenir le plus économiquement possible la fin désirée.

  2. la fin justifie-t-elle les moyens?

    La fin justifie-t-elle les moyens ? Depuis que Nicolas Machiavel, homme politique et philosophe florentin (1469-1527) s'est penché sur cette interrogation, véritable énigme jusqu'à ce jour, la question domine toute vie politique qui se veut démocratique c'est-à-dire, en somme, basée sur la compétition.

  3. La Fin Justifie-t'elle Les Moyens

    Généralement il s'agit du moment où se termine quelque chose mais dans ce contexte, il correspond au but vers lequel on tend. Savoir si elle justifie les moyens revient à se demander si elle montre le bien-fondé, prouve, démontre les méthodes, les manières employées pour arriver à cette fin.

  4. Machiavel, la fin et les moyens

    L'un des plus grands débats philosophiques de l'histoire a porté sur la question de la fin et des moyens. Et il s'est toujours trouvé des gens pour prétendre que la fin justifie les moyens, que les moyens, au fond, sont importance, l'essentiel étant d'atteindre le but fixé.

  5. La fin justifie-t-elle les moyens

    Dissertation: En politique, peut-on dire que la fin justifie les moyens ? (philosophie) « INTRODUCTION: Il suffit de poser en principe que "la fin justifie les moyens" pour passer pour amoral.

  6. La fin justifie-t-elle les moyens?

    Un homme vole du pain pour nourrir sa famille qui meurt de faim. Cette fin justifie-t-elle les moyens? Dans ce proverbe, nous avons deux éléments à étudier, la fin et le moyen. Pour que nous puissions dire que la fin justifie les moyens, nous devons d'abord savoir si la fin est bonne ou mauvaise. Mais, si elle est bonne, qui en ...

  7. Corrigés du bac philo

    La fin ne justifie pas les moyens et tous les moyens ne sont pas légitimes pour faire valoir nos droits. Certes, il nous appartient d'inventer nos propres moyens pour les défendre car...

  8. La fin justifie les moyens

    La fin justifie les moyens est un adage qui signifie qu'une personne est prête à tout, même à faire usage de moyens condamnables, pour atteindre un but. On attribue souvent cette formule à Machiavel, bien qu'il ne l'ait jamais exprimée telle quelle, car sa philosophie politique sous-entend la notion d'absence de scrupules.

  9. Dissertation Approfondie: 'La Fin Justifie-t-elle les Moyens?'

    Dans cet article, nous allons analyser en profondeur l'expression souvent citée, "La fin justifie-t-elle les moyens ?". Cette question, à la fois philosophique et morale, a été débattue par de nombreux penseurs tout au long de l'histoire. Elle pose la question de savoir si les résultats d'une action peuvent justifier les ...

  10. La fin justifie-t-elle les moyens ?

    En politique, seule la fin, elle-même légitime peut justifier les moyens employés pour l'atteindre. Dans le Prince, Machiavel insiste sur le fait que le prince doit avoir un devoir d'efficacité. [...]

  11. La fin justifie-t-elle les moyens

    Dissertation: En politique, peut-on dire que la fin justifie les moyens ? (philosophie) « VOCABULAIRE: FIN / FINALITE: 1. — Terme, limite, cessation, interruption d'un phénomène ; opposée à commencement. 2. — But vers lequel tend un acte (SYN. dessein) ; ce en vue de quoi quelque chose est fait ; opposée à moyen. Rem.

  12. Peut-on justifier la violence ? (la fin justifie-t-elle les moyens ?)

    La thèse « la fin justifie les moyens » bascule alors du côté de la pure et simple justification de la puissance par son triomphe ou de la violence par son efficacité politique.

  13. La fin justifie-t-elle les moyens

    Généralement il s'agit du moment où se termine quelque chose mais dans ce contexte, il correspond au but vers lequel on tend. Savoir si elle justifie les moyens revient à se demander si elle montre le bien-fondé, prouve, démontre les méthodes, les manières employées pour arriver à cette fin.

  14. Philo52

    "Le problème classique de la fin et des moyens revient demander si certains actes (appelés moyens) dont les résultats immédiats seront néfastes, mais qui doivent produire des résultats secondaires (appelés fins) bénéfiques, peuvent se justifier.

  15. La fin justifie-t-elle les moyensÂ

    "La fin justifie les moyens". Cette phrase, attribuée à Machiavel (1469-1527), a fasciné un grand nombre de philosophes. Ce concept totalement nouveau, qui surgit au cœur de la Renaissance pour dissocier morale et politique, aurait même pu être un élément déclencheur, en partie, de tragédies politiques historiquement connues.

  16. La Fin Justifie T'elle Les Moyens

    L'un des exemple les plus marquant de notre histoire pour illustrer cette deuxième partie destinée à prouver, à travers des fins moyennant des actes intolérables, que la fin ne justifie pas les moyens dans ces cas là, est le génocide Juif durant la seconde guerre mondiale.

  17. «La fin justifie les moyens»

    Une doctrine cynique qu'on résume de la fameuse phrase « la fin justifie les moyens », censée sortir du Prince. La phrase qui n'existait pas. Et pourtant, on va faire court : la formule...

  18. PDF Indications méthodologiques pour la dissertation philosophique

    Le processus normal est 1)d'abord de cerner le sens de la question posée (analyse du sujet), 2)ensuite de parvenir à problématiser la question posée (la construction de la problématique). 3)Il ne reste plus alors qu'à élaborer l'argumentation de cette problématique (sous forme d'un plan détaillé).

  19. La fin justifie-t-elle les moyens

    Généralement il s'agit du moment où se terminequelque chose mais dans ce contexte, il correspond au but vers lequel on tend. Savoir si elle justifie les moyens revient à se demander si elle montre le bien-fondé, prouve, démontre les méthodes, lesmanières employées pour arriver à cette fin.

  20. En politique, la fin justifie-t-elle les moyens

    « Cette interrogation renvoie directement à ce qui semble n'être qu'un adage populaire : "la fin justifie les moyens", ce qui semble désigner l'attitude de celui qui au nom de sa fin (ou de ses buts) s'autorise tous les moyens, toutes les voies.

  21. En politique, la fin justifie-t-elle les moyens?

    EN POLITIQUE, LA FIN JUSTIFIE-T-ELLE LES MOYENS ? Sarah Windle. Introduction. De nos jours, l'œuvre phare de Machiavel « Le Prince » est encore discutée à cause de la question éponyme « la fin justifie-t-elle les moyens ? » et le concept dérivé d'une fin politique tout-justifiante.

  22. La fin justifie-t-elle les moyens?

    Dans les deux cas, les valeurs morale de la fin et des moyens sont accordées; cela montre que les moyens justifient la fin car les moyens mis en oeuvre vont dans le sens de la fin. Une fin ne peut être honorable si les moyens employés sont mauvais car ils "salissent" le résultat final.

  23. La fin ne justifie pas les moyens

    — Ainsi, nous pouvons donner de la maxime « la fin justifie les moyens » deux interprétations différentes. a) Dans un premier sens, que nous appellerons technique, elle affirme que, les moyens n'ayant d'autre raison d'être mis en jeu que la fin, c'est d'après la fin qu'il faut déterminer les moyens à choisir..