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3 règles d’or à respecter à l’oral

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Comment impressionner les membres du jury lors des oraux ? Comment marquer le jury lors de votre présentation ? Pour réussir les épreuves orales des concours de la fonction publique (d’État, territoriale, hospitalière) découvrez les 3 règles d’or à respecter.

Quels oraux trouve-t-on aux concours (et examens professionnels) de la fonction publique en 2021 ?

En 2021, 3 grandes formes d’épreuves d'oral d’admission sont présentes aux concours (externe, interne, 3e concours) et examens professionnels dans les 3 versants de la fonction publique : - les épreuves orales générales avec support, - l’entretien avec le jury, - les oraux techniques.

Si les libellés de nombre d’épreuves différent d’un concours (ou d’un examen) à l’autre, c’est parce-que le type de candidats admis à concourir varie. Certains doivent justifier d’une expérience acquise au sein (ex. examen professionnel) ou hors fonction publique (activité professionnelle, mandat électif, responsabilités associatives…).

En revanche, depuis les années 2000, toutes les épreuves orales sont professionnalisées . Mais aucune épreuve ne répond aux normes, ni aux usages des entretiens du secteur privé, destinés à vérifier que le profil du candidat correspond bien à un emploi défini.

A quoi devez-vous vous attendre lors des épreuves orales d’un concours de la fonction publique ?

Les règles sont fixées par le texte qui crée le concours ou l’examen professionnel.

Vous devez donc impérativement prendre connaissance du règlement et du libellé de l’épreuve orale sur les sites des organismes organisateurs des concours (CNFPT ou centres de gestion, pour les concours de la fonction publique territoriale ; CNG pour ceux de l’hospitalière ; les IRA, les ministères enfin, pour les concours de l’état).

Au cours de l’épreuve « d’entretien avec le jury » tout d’abord, vous aurez à répondre à des questions très variées. Les membres de jury vont chercher à apprécier votre personnalité, votre motivation et votre parcours, pendant un laps de temps qui peut être variable : de 15 minutes pour certains concours de catégorie C (ex. adjoint administratif, ATSEM ) à 45 minutes pour l’épreuve d’entretien du concours de l’ENA.

Ensuite, pour les épreuves générales avec support, vous aurez à tirer au sort un sujet (ex. un mot, une phrase, un texte parfois long, une illustration…) 20 à 30 minutes avant le début de l’épreuve, afin de pouvoir préparer votre présentation. S’ensuivra un exposé de 5 à 10 minutes portant sur ce texte ou ce sujet qui, ensuite, donnera une base au jury pour conduire l’interrogation.

Enfin, les oraux techniques servent à vérifier vos connaissances sur des questions juridiques, internationales, sociales ou européennes, etc.

Gardez à l’esprit que le jour J, les membres du jury ont une commande : choisir définitivement parmi les candidats qui ont réussi aux écrits et qui sont admissibles, ceux qui correspondent le mieux aux attentes et aux besoins des employeurs publics (ministères, conseils régionaux, départementaux, mairies, hôpitaux…). Le jury n’a donc pas le droit à l’erreur, en passant à côté du « bon candidat » ou pire en admettant un « mauvais candidat » (qui devra être subi et géré).

Règle d’or numéro 1. Le Jour J : Veiller à votre posture et soyez souriant

On vous appelle ? C’est à votre tour. Prenez une grande inspiration et entrez dans la salle.

L’épreuve démarre dès que vous entrez dans la pièce. Pour bien vous préparer à entamer ces premières minutes (cruciales), des exercices très simples de respiration ou de sophrologie pourront vous aider à entrer concentré et souriant.

La première impression compte beaucoup. Généralement, avant le démarrage de l’épreuve, les membres du jury se présentent et déclinent très succinctement leurs fonctions (ex. maire-adjoint, directeur général des services techniques…). Ils peuvent aussi rappeler les modalités de déroulement de l’épreuve.

Souriez et saluez tous les membres du jury.

Votre apparence vestimentaire compte aussi beaucoup lors de votre oral. Vous devez porter des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l’aise. En effet, le jury retiendra de votre prestation : à plus de 50%, vos/votre gestes/comportement/apparence, à près de 40% le ton de votre voix et le contenu mais à moins de 10%. Votre tenue doit donc aussi, être soignée. Faites sobre et ayez du style. Sans être trop classique. Costume/tailleur ou non ? Cravate ou non ? Piercing et tatouage visibles ? Les candidats s’interrogent souvent à ce sujet. Demandez-vous simplement si la tenue que vous envisagez de porter est cohérente avec l’image du grade visé.

Par exemple, si pour vous un ingénieur territorial se doit d’être souvent présent auprès de ses équipes sur site, vous pouvez tout à fait opter pour une tenue plus décontractée. En revanche, si vous pensez que votre poste vous amène à être majoritairement en contact avec des élus ou à animer des réunions publiques, un costume-cravate ou un tailleur semble plus adapté.

Prenez également garde à la transpiration. Le stress se traduit souvent par une montée de transpiration. Évitez à tout prix les tissus qui font des auréoles.

Pendant l’épreuve, faites parler votre corps, mais ne lui faites pas dire n’importe quoi. Votre posture, votre comportement doivent délivrer le message que vous êtes une personne ouverte, équilibrée (utilisant bien l’espace, sachant regarder la personne qui vous parle…), à l’écoute, impliquée, responsable.

Règle d’or n°2 : Présenter un exposé structuré

Lors des oraux des concours de la fonction publique, un des exercices phare consiste à présenter votre parcours et vos motivations.

Votre présentation doit être valorisante, elle doit souligner que vous avez fait preuve d’initiative et que votre parcours professionnel est la traduction de vos choix (Exemples d’expressions à utiliser : « J’ai eu l’opportunité de… » ou « C’était un défi intéressant à relever, par conséquent… »).

Le terme de l’exposé vous appartient totalement. Vous pouvez influer sur la suite de l’entretien en semant des petits « appâts », c’est-à-dire des expressions ou des notions que vous maîtrisez, afin que les membres du jury aillent sur un terrain que vous connaissez et qui vous permet de vous valoriser. Le jury « mordra » peut-être à l’hameçon. Par exemple : dans votre exposé, vous parlerez de « management de projet » ou de « design de projet » afin d’emmener le jury sur votre sujet de prédilection.

Votre discours doit être vivant. Employez des phrases courtes, rebondissez sur les mots... Il ne faut pas perdre de vue que votre objectif est de démontrer que vous avez les compétences nécessaires à l’exercice des missions envisagées.

Enfin, le jury attend toujours de vous un exposé structuré par un plan annoncé et compréhensible, de façon thématique (plutôt que chronologique). En vous forçant à respecter ce cadre, d’une part,  le jury pourra apprécier davantage votre expérience car elle sera mieux mise en valeur ; d’autre part, vous démontrez votre capacité d’analyse et de synthèse. 

Règle d’or n° 3 : Soyez toujours ouvert et prompt à répondre aux questions du jury

Lors des épreuves d’admission, le jury, pour faire son choix, va chercher à en savoir plus sur vous.

Comment ? En posant des questions relatives à votre formation, votre expérience, ou encore votre motivation. Par vos réponses, les membres du jury doivent pouvoir se faire une idée précise de votre personnalité : Quel type de fonctionnaire serez-vous ? Quel type de manager serez-vous ? Êtes-vous calme, curieux, moderne ? Êtes-vous quelqu’un qui peut facilement être déstabilisé…?

Le jury pourra vous demander : « Vous avez une baguette magique, quelle politique mettriez-vous en place ? » ou « La femme d’un élu vous fait les yeux doux, comment réagissez-vous ? » ou « Êtes-vous sur Facebook ?...». Des questions simples en apparence mais en apparence seulement. Ce qui compte ici, ce n’est pas de donner des réponses standardisées qu’il suffirait d’apprendre par cœur, ou pire inventées, mais des réponses sincères.

Écoutez, entendez : ne dites pas « C’est une bonne question », mais plutôt « C’est une question difficile, délicate, actuelle, controversée… ». Ce qui compte, c’est de structurer, d’argumenter vos propos, et de prendre un recul critique. Quand l’échange fonctionne bien, les difficultés des questions vont progressivement ou s’élargissent : c’est bon signe. Le jury cherche à savoir jusqu’où monter votre note.

En somme, les membres du jury peuvent poser toute sorte de questions qu’ils estiment nécessaire pour juger des compétences mais aussi de l’intelligence sociale du candidat en face de lui. Le rôle du jury n’est pas de vous piéger, mais de réussir à cerner le meilleur de vous-même, ce qui fera de vous la personne à recruter de toute urgence.

Bonne chance !

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Face au jury : les 12 règles d’or pour réussir les épreuves orales

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Au-delà des connaissances, comme dans un entretien de recrutement, le comportement du candidat et sa relation au jury jouent un rôle déterminant. Voici les 12 règles d’or pour impressionner favorablement les membres du jury.

1 – N’UTILISEZ PAS DE PROBLÉMATIQUES PRÉFABRIQUÉES

Les épreuves orales de culture G ne comportent généralement pas de programme, mais leur intitulé laisse souvent apparaître qu’elles font appel aux «qualités de réflexion» du candidat.

L’utilisation trop visible de matériau préexistant, issu de manuels utilisés par de nombreux candidats, doit donc être évitée ; de même, plaquer une problématique préfabriquée et passe-partout sur un sujet n’est pas le plus habile.

La «récitation» est en revanche possible lorsqu’on traite un sujet «technique» (droit civil ou finances publiques par exemple), à condition d’adopter un ton qui ne laisse pas entendre que l’on récite.

Cependant, dans les concours d’accès à des grades de catégorie A , les jurys préféreront souvent que la réponse à une question «technique» soit organisée autour d’une problématique (exemple : le maire est à la fois puissant et étroitement contrôlé) à un traitement type «question de cours» (Le maire, agent de la commune / Le maire agent de l’État). Mais construire un exposé autour d’une problématique ne dispense pas de connaissances précises.

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Préparation concours fonction publique territoriale, 2 – votre exposé doit être visiblement structuré.

On attend toujours du candidat un exposé structuré par un plan annoncé et compréhensible. Plus précisément, tout exposé doit comprendre une brève introduction comportant une entrée en matière, quelques éléments de contexte et définitions si nécessaire, une problématique et une annonce de plan. Celle-ci est toujours très attendue du jury puisqu’elle va constituer un outil essentiel à la compréhension de l’exposé du candidat.

Sur le fond, les épreuves d’interrogation technique (ou spécialisée) sont généralement dotées d’un programme réglementaire précis, qui ne tolère pas d’impasse, alors que le champ de la culture générale est très vaste.

3 – MAÎTRISEZ LE TEMPS IMPARTI À CHAQUE SÉQUENCE

Les oraux durent souvent 15 minutes pour l’accès à des grades de catégorie C , mais 20 minutes voire 30 pour des grades de catégorie A ou B . Certains temps de l’entretien peuvent être réglementairement fixés : c’est le cas de l’exposé du candidat sur son expérience, d’une durée de 5 minutes, qui prend place au début de l’épreuve d’entretien de nombreux concours de 3 e voie .

Dans ce cas, le candidat doit, en préparant l’entretien, mémoriser un exposé calibré pour «tenir» en 5 minutes, pas plus et pas beaucoup moins. Les candidats ont souvent tendance à réciter leur CV de manière chronologique, ce qui peut s’avérer chronophage et ennuyeux. Il convient de valoriser cette expérience en mettant en exergue les éléments importants (pourquoi tel choix plutôt que tel autre ? Ce que j’en ai retiré, etc).

Pour d’autres épreuves, comme les épreuves de conversation à partir d’un texte ou d’un sujet de réflexion ( attaché territorial ), à partir d’un texte ( rédacteur , conseiller socio-éducatif), les attentes du jury sont généralement précisées aux candidats, soit sur leur convocation, soit au plus tard le jour de l’épreuve. Il s’agit fréquemment d’un exposé de 10 minutes.

Aux épreuves orales «techniques» de 15 minutes, le temps d’exposé attendu est fréquemment de 7 à 8 minutes. En toute hypothèse, les candidats ont tout intérêt à s’informer avant le concours (annales corrigées, rapport du président du jury…) pour savoir le plus précisément possible comment l’épreuve va réellement se dérouler.

Bâtir un exposé de 10 minutes requiert un entraînement préalable, montre en main : être interrompu par le jury au bout de 10 minutes, alors qu’on aborde seulement la deuxième partie d’un exposé qui en compte deux, augure mal de la suite.

4 – ÉVITEZ D’ÊTRE TROP SCOLAIRE

Le ton joue pour beaucoup : savoir «par cœur» n’est absolument pas interdit, bien au contraire. Il faut alors trouver le ton, savoir hésiter de temps en temps pour que le «par cœur» n’indispose pas.

De même, évitez des formules du genre « dans mon ouvrage de préparation, j’ai lu que… » ou « mon formateur m’a dit que ». En revanche, « j’ai lu tout récemment que… » passe assez bien, pourvu que vous soyez capable d’être précis.

5 – NE JAMAIS «FAIRE SEMBLANT»

Faire semblant de savoir quand on ne sait pas peut avoir un effet désastreux : mieux vaut reconnaître honnêtement qu’on n’a pas réponse à une question du jury tout en réfléchissant à une réponse possible :

« Je ne peux pas répondre précisément à votre question, mais par analogie avec… je dirais que… » ou « Je l’ignore, mais on peut aussi aborder ce problème sous un autre angle… »

Le jury n’attend pas du candidat qu’il ait réponse à tout mais aime le voir réfléchir, se poser de bonnes questions, faire des liens…

6 – VOS CONNAISSANCES DOIVENT METTRE EN VALEUR VOS SAVOIR-FAIRE

La connaissance du sujet proposé est évidemment nécessaire, mais elle n’est pas suffisante. La manière de présenter vos connaissances est révélatrice de vos qualités et de vos défauts :

Êtes-vous capable de les organiser ? De faire comprendre cette organisation ? De respecter l’organisation annoncée ? Dans la partie entretien qui suit généralement l’exposé, êtes-vous réellement attentif aux questions posées ? Comment vous comportez-vous face à une contradiction ?…

On voit bien que l’évaluation des connaissances et celle de la manière de les présenter sont étroitement imbriquées.

7 – NUANCEZ TOUJOURS VOS RÉPONSES

Vous devez donner votre avis chaque fois qu’on vous le demande, tout en mesurant bien que tout avis doit être nuancé et argumenté. C’est bien moins le «oui» ou le «non» qui est attendu que ce qui le fonde. « Moi je dis que », le refus de convenir d’une absurdité passent très mal à l’oral.

Il faut également éviter les considérations de type «café du commerce», les banalités (« tout fout le camp », « tout est relatif », « la culture, c’est comme la confiture… »).

Une bonne manière de marquer ses distances avec des banalités peut consister à les citer sans les faire siennes (« On entend souvent dire que… »), ce qui permet de les nuancer en les mettant en perspective (« mais d’autres disent aussi que » ou « ce qui semble en contradiction avec… »).

8 – ATTENTION AUX CITATIONS

Vous pouvez illustrer vos propos par une citation, à condition de donner l’impression que vous ne la savez pas tout à fait par cœur et, plus fondamentalement, de mobiliser cette citation à bon escient : la citation «passe partout» utilisable sur tout sujet (« L’enfer, c’est les autres… ») ne sera jamais gratifiante.

N’abusez pas des citations. Toutefois, mémoriser des citations peut vous permettre de retrouver assez facilement des «points de vue» différents sur une question.

9 – SACHEZ UTILISER LES ABRÉVIATIONS

Parler dix fois dans un exposé de la Société Nationale des Chemins de Fer français et de la Régie Autonome des Transports Parisiens créerait l’impression fâcheuse que vous cherchez à gagner du temps.

Mais développer un sigle ou un acronyme, même connu, lors de sa première utilisation dans la conversation, permettra de souligner une donnée importante (exemple : « le R.M.I., revenu minimum d’insertion, dont le volet insertion demeure souvent oublié… »).

10 – IDENTIFIEZ LES QUESTIONS RÉCURRENTES

Pour identifier les questions récurrentes, lisez les annales et les rapports de jury. Vous y verrez par exemple que, dans les concours d’accès à la fonction publique territoriale, la plupart des épreuves d’ entretien portant sur la motivation et les aptitudes à exercer les missions comportent des questions sur la commune, le département, la région, leurs compétences et les modes de désignation de leurs organes. Des questions sur les droits et les obligations des fonctionnaires sont également fréquentes. Ces thèmes ont pour objectif d’évaluer l’intérêt et la curiosité du candidat pour son futur environnement professionnel.

11 – NE REFUSEZ JAMAIS DE RÉPONDRE À UNE QUESTION

Vous pouvez répondre que vous ne savez pas ou que la question vous surprend. Vous pouvez aussi, avec prudence, reformuler la question : « Je crois comprendre que vous me demandez si… »

12 – NE VOUS LAISSEZ PAS IMPRESSIONNER PAR UNE QUESTION DÉSTABILISANTE

Une question déstabilisante du genre « quelle différence y a-t-il entre vous et un imbécile ? » est toujours possible. Elle vise à mesurer comment le futur fonctionnaire peut se comporter face à l’imprévu. Déstabiliser systématiquement les candidats n’est cependant pas une pratique ni souhaitable ni répandue.

Le candidat doit essayer de jouer le jeu et de répondre : « L’imbécile ne sait pas qu’il l’est, pour ma part j’ai conscience de n’avoir pas parfaitement répondu à telle question. Mais je me suis efforcé de démontrer dans mon exposé que… »

Dites-vous bien aussi que les autres membres du jury n’ont peut-être pas le même regard sur la question que son auteur et qu’ils vous sauront particulièrement gré d’y avoir répondu.

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  • RAEP : la Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle

L’oral de la RAEP : préparation et exemples

Publié le 28 septembre 2020 par Justine Debret . Mis à jour le 24 mars 2021.

Le passage à l’oral constitue la deuxième et dernière étape de la Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle (RAEP). Cet oral se déroule quelques mois après le rendu du dossier RAEP .

Table des matières

Qu’est-ce que l’oral de la raep , comment se préparer à l’oral de la raep , les conseils ultimes pour réussir l’oral de la raep, exemple de grille d’évaluation pour l’oral raep.

L’oral est la deuxième étape de la RAEP. La première partie est dédiée à la rédaction et au dépôt du dossier qui vous servira de support pour l’oral.

Cet exercice oral se déroule devant un jury et est divisé en deux parties :

  • une présentation orale (5-10 minutes), pendant laquelle vous vous présentez et exposez vos motivations ;
  • un temps d’échange avec le jury (10-20 minutes), durant lequel vous devrez répondre à des questions et des mises en situation.

À quoi sert l’oral de la RAEP ?

L’oral a lieu quelques mois après le rendu de votre dossier. Dans certains concours comme la RAEP CPE, il est indispensable d’être bien noté à l’écrit pour être convoqué à l’oral.

Cette partie complète l’écrit : elle permet au jury de mieux vous cerner et de bien comprendre vos motivations.

Au moment de l’oral, le jury a déjà lu votre dossier et connaît votre profil. L’oral vous permet de mieux développer certains points et de montrer vos capacités de réflexion et d’argumentation.

Combien de temps dure l’oral de la RAEP ?

L’oral de la RAEP dure entre 15 et 30 minutes, en fonction des concours et des jurys. L’épreuve se divise en deux parties :

  • 5 à 10 minutes de présentation durant laquelle le jury n’intervient pas ;
  • 10 à 20 minutes d’échange avec le jury.

Quel est le lien entre le dossier RAEP et l’oral RAEP ?

L’oral RAEP permet de compléter et d’approfondir votre dossier écrit. Il ne s’agit pas d’une répétition du dossier, mais plutôt d’une occasion pour appuyer votre candidature.

À l’issue de l’oral, le jury est en mesure de vous évaluer et vous décerne une note qui comptera dans votre concours.

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Pour bien se préparer à l’oral de la RAEP, il est nécessaire d’avoir une bonne connaissance du (ou des) poste(s) visé(s) avec votre concours. Prévoyez du temps pour vous entraîner et anticiper les questions du jury.

Les connaissances à avoir avant l’oral

Lors de l’entretien, le jury pourra tester vos connaissances. Lors de votre préparation à l’oral, révisez vos acquis :

Sur vous-même  : il est essentiel de bien se connaître avant de passer à l’oral. Faites le bilan :

  • de vos compétences acquises au fil de vos expériences et formations précédentes ;
  • de vos savoir-être, qui constituent les qualités de votre personnalité, qu’elles soient innées ou acquises ;
  • de vos savoir-faire.

Chacune de ces qualités doit pouvoir être mise en lien avec le poste visé. Pour cela, aidez-vous du RIME ( Répertoire Interministériel des Métiers de l’État ) ou du ROME ( Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois ) qui détaillent les compétences de chaque poste.

Sur le poste visé  : pendant l’oral, vous devez montrer que vous maîtrisez les débouchés accessibles après le concours :

  • sur les fonctions et missions du ou des poste(s) ;
  • sur la posture à adopter et le degré de responsabilité, car le jury peut vous soumettre à une mise en situation ;
  • sur les évolutions potentielles du ou des poste(s).

Préparer son oral et s’entraîner

Votre oral doit être maîtrisé sur deux points :

  • le plan : vos propos doivent être logiques et contenir une introduction et une conclusion.
  • la durée : votre oral doit durer suffisamment longtemps sans dépasser la durée imposée.

Pour bien contrôler ces éléments, vous devez vous entraîner. Tout d’abord, rédigez votre oral au brouillon. Ensuite, récitez-le pour vérifier sa durée.

Vous pourrez alors ajuster ce texte au fur et à mesure de vos répétitions. Réciter à l’oral permet aussi de mieux connaître votre texte pour vous détacher de vos notes.

N’hésitez pas à vous enregistrer ou à pratiquer devant un proche (collègue, membre de la famille, etc.). Cela vous permettra d’avoir du recul sur votre oral et de repérer les potentielles incohérences, longueurs ou encore les tics de langage.

Voici un exemple de plan pour un oral de 10 minutes, avec une marge d’environ 1 minute :

Anticiper les questions du jury

La deuxième partie de l’oral correspond à l’échange avec le jury. Durant cette étape de questions-réponses, vous pouvez être interrogé sur votre dossier écrit, votre présentation orale, votre profil ou le poste visé.

Certaines questions n’attendent pas une seule bonne réponse. La plupart du temps, les questions viseront à tester vos capacités d’argumentation et votre bon sens.

Exemples de questions

  • Pourquoi passez-vous cet examen ? Quelles sont vos motivations ?
  • Avez-vous pris des initiatives pour améliorer le fonctionnement de votre service ?
  • Êtes-vous candidat à d’autres concours ?
  • Quels sont les moments où vous donnez le meilleur de vous-même au travail ?
  • Souhaiteriez-vous travailler dans un secteur particulier ?
  • Quel type de responsabilité aimeriez-vous prendre ?
  • Préférez-vous travailler seul ou en équipe ?
  • La plupart des services sont composés d’une hiérarchie. Que pensez-vous de cette idée de hiérarchie ?
  • Selon vous, qu’est-ce qu’un bon cadre ?
  • Que recherchez-vous dans l’évolution de votre travail ?
  • Donnez des exemples de missions de service public.
  • Trouvez-vous que le public est bien accueilli dans les collectivités ?
  • Quelles sont vos obligations en tant que fonctionnaire ?
  • Que pensez-vous de cette réflexion « le travail n’est pas fait pour l’homme, ça le fatigue » ?
  • Y a-t-il un fait dans l’actualité qui vous a marqué ?
  • Quels sont les qualités et les défauts que vous vous reconnaissez ?
  • Quel est votre tempérament ?
  • Portez une tenue simple pour le jour de l’oral ;
  • concentrez vous sur votre élocution : parlez lentement et articulez bien ;
  • évitez les réponses courtes et développez votre argumentaire ;
  • ne montrez aucune faille dans vos connaissances par rapport au futur métier ;
  • ne mentionnez pas d’idées au hasard : toute réponse a un impact et peut mener à une autre question ;
  • soyez dynamique dans vos réponses pour que cela reflète votre motivation ;
  • respirez lentement pour vous donner un sentiment d’assurance.

Voici un exemple de grille d’évaluation utilisée par les examinateurs de l’oral RAEP :

Télécharger l’exemple

Sources : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/docx/grille_d_evaluation_entretien_avec_jury_interne_et_3c_2019-5.docx

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L’oral constitue la deuxième étape de la Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle (RAEP). Tout d’abord, chaque candidat au concours doit rédiger et rendre un dossier de 15 à 20 pages. Ensuite, les candidats sont convoqués pour l’oral qui se déroule quelques mois plus tard.

L’oral de la Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle (RAEP) concerne tous les candidats aux concours de la fonction publique (d’État, territoriale et hospitalière). L’oral RAEP est surtout passé dans le cadre des examens professionnels, des concours internes ou de troisième voie, car ces concours sont dédiés aux candidats avec expérience.

Pour préparer l’oral de la RAEP, il faut tout d’abord connaître ses propres compétences, savoir-être et savoir-faire. Ensuite, il est important de s’entraîner à l’oral. Cela permet d’apprendre son texte et de vérifier si l’oral correspond à la durée imposée (de 5 à 10 minutes en fonction des concours).

L’oral de la RAEP se décompose en deux parties :

  • la présentation orale (5-10 minutes), pendant laquelle vous vous présentez et exposez vos motivations ;
  • le temps d’échange avec le jury (10-20 minutes), durant lequel vous devrez répondre à des questions et des mises en situation.

Citer cet article de Scribbr

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Debret, J. (2021, 24 mars). L’oral de la RAEP : préparation et exemples. Scribbr. Consulté le 18 novembre 2024, de https://www.scribbr.fr/raep/oral-raep/

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Justine Debret

Justine Debret

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