A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
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C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
© DALLOZ 2022
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Publié le 2 octobre 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 31 janvier 2024.
En français, la dissertation est un exercice d’argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z.
Pour faire une dissertation, c’est très simple :
Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.
1. lire et analyser le sujet, 2. trouver la problématique, 3. faire le plan de la dissertation, 4. rédiger l’introduction, 5. rédiger le développement de la dissertation, 6. ecrire la conclusion, présentation gratuite.
Vous allez devoir produire une réflexion organisée sur un sujet spécifique qui vous est imposé.
Le sujet peut être :
Si vous avez le choix entre plusieurs sujets, sélectionnez celui qui vous inspire le plus et sur lequel vous avez le plus de connaissances. Il faudra le choisir rapidement si vous devez faire une dissertation lors d’un examen de quelques heures (dans les 10 premières minutes).
Une fois le sujet choisi, vous allez devoir définir chaque terme présent dans l’intitulé, afin de mieux le comprendre.
Essayez ensuite de reformuler le sujet complètement à partir de vos définitions ou de synonymes.
Corrigez des phrases, des paragraphes ou des textes entiers en un clin d'œil grâce à notre correcteur d'orthographe gratuit.
Corriger un texte gratuitement
Lisez plusieurs fois la reformulation du sujet rédigée à partir de vos définitions. Au brouillon, écrivez toutes les idées qui vous viennent à l’esprit sur le sujet (exemples, auteurs, événements, …).
C’est à partir de ces connaissances et votre reformulation que vous allez pouvoir trouver votre problématique.
Petit conseil ! Utilisez cette question clé : à quel(s) problème(s) ces connaissances tentent-elles de répondre ?
Une question centrale va émerger et c’est à partir de cette dernière que votre dissertation va se construire pour créer un débat où s’affrontent des thèses divergentes.
Le plan d’une dissertation peut prendre diverses formes. L’important est qu’il réponde bien à votre problématique pour que vous évitiez le hors-sujet.
I) Les devoirs de l’Homme, une soumission naturelle et nécessaire ?
1) Les devoirs, un concept pluriel et contextuel -> Expliquez ici quels sont les différents devoirs que nous rencontrons et en quoi il divergent en fonction des cultures et systèmes étatiques. -> L’existence de devoirs pluriels (travail, citoyenneté, devoir par rapport à la famille, devoir scolaire, droits et devoirs de l’Homme).
2) L’Homme contraint par nature ? -> Concept de contrainte imposée par la nature sur l’Homme (la nature de l’Homme). -> Hobbes et “l’Homme est un loup pour l’Homme” : il abandonne sa liberté et vit en société pour survivre car la nature de l’Homme est agressive.
3) L’Homme : un animal social contraint pour sa liberté ? -> Aristote parlait du concept d’”animal social”. -> Le devoir de morale et d’empathie chez Rousseau fait qu’un être est humain (naturellement) et sociable. -> Sartre et son concept de liberté et libre arbitre : l’Homme est libre et responsable de ses actes naturellement (c’est inné). C’est pour cela qu’il peut vivre en société.
– TRANSITION –
II) La libération de l’Homme par le devoir
1) La culture libératrice -> Le devoir nous permet de nous cultiver et donc de nous libérer de la nature qui est en nous (Kant). -> L’école et l’éducation, le vote, … sont des droits et devoirs qui nous libèrent de notre ignorance naturelle (innée) et de la contrainte du déterminisme. -> Freud et les pulsions de l’Homme qui sont contrôlées intérieurement pas le surmoi. La pression sociale et les devoirs sociaux nous permettent de nous libérer de nos pulsions et désirs en les rejetant dans le ca.
2) Le travail comme contrainte de libération quotidienne -> Le concept de travail comme contrainte/liberté (apporte l’estime de soi, mais nous contraint lourdement) avec Platon, Marx (“l’opium du peuple”) et Kant.
3) La reconnaissance comme liberté -> Kant définit l’autonomie comme la capacité à se donner ses propres règles et de les suivre. La liberté ne consiste donc pas à échapper à toute règle, à tout devoir, mais à se les donner et à y soumettre ses actes. -> Exemple du devoir de mémoire des survivants de la Seconde Guerre mondiale : processus de libération psychologique personnelle et rôle de devoir citoyen.
L’introduction d’une dissertation doit suivre une structure stricte. Elle introduit le sujet, la problématique et le plan.
Les parties d’une introduction de dissertation sont :
Le droit de vote est considéré par les institutions comme un devoir moral pour les citoyens, comme le rappelle l’inscription figurant sur les cartes électorales : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».
Les devoirs explicitent un comportement à suivre ou à ne pas suivre. Ils préconisent la conformité avec une règle. Cette notion semble en contradiction avec celle de la liberté, car le devoir s’opposerait à une impulsion ou un désir qui définirait notre liberté.
Toutefois, cette conception de la liberté est naïve et limitée, car être libre ne consiste pas à faire ce que l’on veut. De même, le devoir ne se limite pas à une contrainte imposée de l’extérieur. Il peut s’agit d’une obligation qu l’on décide de s’imposer librement.
Nous questionnons donc ces concepts en essayant de répondre à la problématique suivante : peut-on vraiment dire qu’on renonce à sa liberté quand on fait le choix de se soumettre à ses devoirs, quand on exerce donc sa liberté avec son libre-arbitre ?
Notre raisonnement questionnera tout d’abord les devoirs de l’Homme comme une soumission naturelle et nécessaire (I), avant d’interroger la possible libération de l’Homme par le devoir (II).
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Le développement d’une dissertation comporte toujours deux ou trois parties. Si vous faites une dissertation en deux parties, vous devrez rédiger trois sous-parties pour chacune (deux si vous faites trois grandes parties).
Chaque partie soutient une idée centrale qui répond à la problématique, alors que chaque sous-partie s’articule autour d’un argument qui soutient et illustre l’idée directrice.
Vos arguments doivent absolument être illustrés par un exemple !
Entre chaque partie, vous devez rédiger une transition qui conclut la partie précédente et annonce la partie suivante.
La conclusion d’une dissertation est une brève synthèse du développement en indiquant nettement la réponse à la question posée dans l’introduction. Il est aussi possible d’ajouter une ouverture à la fin.
Notre étude a montré qu’au-delà du poids contraignant des devoirs que l’on peut sentir au premier abord, ils n’entravent pas notre réelle liberté. Bien au contraire, nos devoirs nous libèrent de la nature humaine qui est en nous et qui nous rend esclave de nos pulsions, désirs et violence interne. Reconnaître ses devoirs et les accepter, contribue à entretenir notre puissance d’agir et donc notre liberté.
Le concept de devoir reste très lié à celui de droit dans les démocraties occidentales. Le droit de vote est-il libérateur ?
Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur la dissertation. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).
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Debret, J. (2024, 31 janvier). 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation. Scribbr. Consulté le 19 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/comment-faire-une-dissertation/
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Misterprepa
L’amérique latine, leader du tourisme de demain , bonne copie hgg ecricome 2024 – alix (20/20), comprendre les mathématiques durant la prépa, les relations entre la turquie et l’europe.
Le jury de l’ENS et de la BCE note autant tes connaissances que ta maîtrise de la méthode de la dissertation. Voici quelques conseils pour t’améliorer si tu as encore quelques doutes sur cette méthodologie. Elle vaut d’ailleurs en partie pour d’autres matières de la BEL.
Conseils pour une introduction parfaite
L’introduction doit toujours être composée de ces éléments : amorce, analyse du sujet, problématique et annonce de plan. Sur le plan formel, reviens bien à la ligne après chacune de ces étapes, et accentue cela par un alinéa.
Pour l’amorce , tu peux choisir n’importe quel évènement, mouvement politique, personnage ou même citation d’un historien. Une multitude d’amorces différentes sur un même sujet sont possibles ; ce qui compte c’est qu’elle te serve à introduire le sujet. Ainsi, fais en sorte que la dernière phrase de ton amorce contienne ton sujet, de manière littérale. Tu peux par exemple utiliser un évènement, puis l’analyser en quelques phrases et enfin le raccrocher au sujet.
Une fois l’amorce faite, il est temps d’ analyser le sujet . Pour ne pas perdre de temps dans la rédaction, je te conseille de réutiliser ton travail déjà effectué au brouillon. Commence par expliquer tous les termes du sujet, de manière fluide. Puis tu peux développer un peu plus et présenter le sujet, en posant régulièrement des questions qui vont préparer ta problématique et souligner les enjeux du sujet. Tu peux donc insérer dans ton analyse des questions directes. Et n’oublie pas de mentionner chaque évènement qui bornera tes grandes parties si tu as fait un plan chronologique, ou d’expliquer plus en profondeur les enjeux des grands thèmes qui borneront ton plan s’il est thématique. Il faut que chaque borne de tes parties soit expliquée clairement dans l’analyse du sujet.
La problématique peut être posée sous forme de question indirecte ou directe. Il importe qu’elle soit pertinente et qu’elle pose un réel problème ou qu’elle soulève une ambivalence (par exemple « comment … alors que… ». Elle annonce la question principale que tu vas essayer de résoudre, vérifie donc bien à chaque fois que tu rédiges une sous-partie qu’elle répond bien d’une manière ou d’une autre à la problématique, sinon c’est que tu fais un hors-sujet.
L’annonce du plan doit être claire, sans être trop lourde. Si tu as fait un plan chronologique, tu peux faire une annonce simple et limpide du type « De [tel moment -année, date exacte, évènement] à [tel moment], [première partie] », et ainsi de suite. Chaque borne doit apparaître. L’idéal est de faire trois phrases, une phrase pour annoncer chaque grande partie : le jury doit comprendre immédiatement ce que vont être tes trois parties.
Une fois l’introduction faite, saute deux lignes (ou quatre lignes le jour du concours si tu sautes une ligne à chaque fois à cause des petits carreaux).
Conseils pour tes grandes parties et sous-parties
Saute une ligne (ou deux le jour du concours) entre chaque grande partie et reviens seulement à la ligne avec un alinéa entre tes sous-parties. Essaye d’avoir idéalement trois grandes parties, avec une mini sous-partie d’introduction et trois sous-parties. Cependant, mieux vaut écrire que deux sous-parties si tu n’as vraiment plus d’idée, ou quatre si tu en as trop, que d’avoir trois sous-parties déséquilibrées ou répétitives.
Chaque grande partie doit regrouper un grand argument, qui peut se résumer en une phrase. Et chaque sous-partie ne doit qu’importer qu’un seul argument, développé et illustré par des exemples. ATTENTION : une sous-partie = un seul argument, jamais deux. Je te conseille de mettre un, deux voire parfois trois exemples par sous-partie. Il ne faut pas oublier d’en mettre, sans non plus en faire une liste.
Enfin, chaque grande partie doit commencer par un mini paragraphe d’introduction qui explique ce que tu vas faire, et pose quelques questions qui vont être résolues dans les sous-parties qui suivent. N’oublie pas cette mini sous-partie : elle aide le jury à bien comprendre que tu changes de grande partie et apporte plus de clarté à ton propos.
Puis saute deux lignes (ou quatre) et passe à la conclusion.
La conclusion est un paragraphe qui reprend les apports de chaque grande partie, en soulignant les points les plus intéressants de ton raisonnement. Pour gérer ton temps, je te conseille de la rédiger au brouillon avant de te lancer dans la rédaction de ta dissert , pour que tu la recopies sans réfléchir au bout des six heures. D’ailleurs, s’il ne te reste plus que cinq minutes et que tu n’as pas fini ta dissertation, voici la règle à suivre pour que le jury ne considère pas ta copie inachevée : fais une phrase qui clôt la sous-partie que tu étais en train de rédiger, et écris une conclusion courte avant que le temps ne soit écoulé . Une phrase par grande partie peut suffire. Ce qui compte, c’est que le jury voit que tu as une conclusion, et que tu as achevé ta copie, même s’il manque quelques arguments dans ta dernière partie et que ta conclusion ne fait que trois lignes.
Quelques tips en plus
Ta copie doit être extrêmement claire pour que le jury puisse la survoler en voyant directement combien la structure de ta dissertation. Essaye de soigner la forme , pense bien au saut de ligne et aux alinéas lorsqu’il le faut.
Mieux vaut te relire sous-partie par sous-partie plutôt que relire l’intégralité de ta copie à la fin . Avec la fatigue, tu risques de laisser passer beaucoup plus de fautes d’orthographe au bout des six heures. Et l’histoire est une épreuve qui prend du temps, tu es ainsi sûr.e de t’être relu.e même si tu finis ta copie trente secondes avant le rendu final.
Cite les dates de manière extrêmement précise et fais attention à ne pas te tromper : plus la date est précise et mieux c’est (si tu connais le jour, le mois et l’année, mets tout). Cela permet de se démarquer parmi les candidats et de montrer que tu connais plus finement les dates.
Fais très attention au nom propre des historiens et des personnages historiques : dans le doute, n’écris pas un nom propre que tu risques de massacrer.
Pour finir, essaye de citer de temps en temps des exemples utilisés par des historiens, en citant le nom de l’ouvrage. Le jury verra ainsi qu’en plus d’avoir les connaissances nécessaires, tu as pris le temps de lire directement les ouvrages (même si tu n’as lu que des extraits).
Et si tu as la moindre question supplémentaire, n’hésite pas à nous contacter !
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Méthodologie de dissertation en histoire et en géographie - tle, formulaire de recherche, i. méthodologie la gestion du temps, i. 1 comprendre le sujet: analyse de l'énoncé et mobilisation des connaissances, i.1.1 analyser l’énoncé, comment lire :, i.1.2 mobiliser ses connaissances, i.1.3 dégager la problématique, i. 2 pour bâtir le plan, i.2.1 comment s'y prendre pour trouver le plan approprié, i.2.2 les différents types de plan, exemple de sujet :, plan thématique :, exemple de sujet :, plan dialectique :, le plan chronologique : , exemple de sujet :, i. 3 bien rédigé, i.3.1 l’introduction, i.3.2 le développement, i.3.3 la conclusion, ii. quelques conseils pratiques, la gestion du temps, commentaires.
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Accueil » Méthodologie » L’historiographie : l’écriture de l’histoire d’hier à aujourd’hui !
Axelle vetele.
L’histoire au travers du roman national en France Si étudier l’histoire est une chose, savoir à travers l’historiographie comment nos prédécesseurs historiens écrivaient et abordaient l’histoire en est une autre ! Parce que l’histoire n’a pas toujours été celle qu’on présente dans les manuels scolaires du XXIe siècle, petite plongée dans l’écriture de l’histoire autrefois !
« Hérodote d’Halicarnasse présente ici les résultats de son Enquête afin que le temps n’abolisse pas le souvenir des actions des hommes et que les grands exploits accomplis soit par les Grecs, soit par les Barbares, ne tombent pas dans l’oubli ; il donne aussi la raison du conflit qui mit ces deux peuples aux prises » Le « Père de l’Histoire », Hérodote d’Halicarnasse (480-420 a.C), historien et géographe grec
On admet aujourd’hui en étudiant l’historiographie qu’ Hérodote est le premier à avoir tenté une approche scientifique de l’histoire , en se penchant sur les guerres médiques au début du Ve siècle avant J.-C., et en tentant de démêler ce qui s’est vraiment passé de ce qui relève de la légende. Il cherche à développer une approche critique des sources et tend à écrire sur les Grecs comme sur les Barbares, pour que les évènements qui se sont produits ne soient jamais oubliés.
À partir d’Hérodote, l’histoire n’est plus seulement un récit mêlant mythologie et poésie comme autrefois, mais devient une pratique un minima codifiée : il s’agit de pratiquer l’enquête , à partir de ce que l’on voit et de ce que l’on entend.
L’histoire entend répondre à des questionnements qui n’ont jamais cessé de faire vibrer les hommes, de toutes communautés et civilisations : qui sommes-nous, d’où vient-on, qu’est-ce qui nous attend ?
« Histoire » est un terme à l’origine ambigu au sein de la langue française : il désigne à la fois la discipline historique , expliquée ci-dessus, et le récit racontant des faits pouvant être imaginaires et fabuleux. Ce n’est pas le cas en anglais, ou encore en allemand, qui respectivement utilisent les termes history et story ; ou Historie et Geschichte, pour différencier les deux.
L’histoire telle qu’on l’entend ici est une science humaine et sociale , qui vise à écrire avec une certaine plume le récit des faits humains passés en se basant sur une méthode . Or l’histoire suit la volonté des hommes, qui la façonnent au gré de leurs envies et objectifs. L’historien d’hier n’écrit pas de la même façon que l’historienne d’aujourd’hui, ou ceux et celles de demain… c’est pourquoi on désigne actuellement l’historiographie comme l’étude de l’écriture de l’histoire , parmi ses définitions plurielles.
Marie-Paule Claire-Jabinet précise dans ses travaux que le terme historiographie peut aussi désigner la « littérature historique », c’est-à-dire les œuvres des siècles postérieurs sur un sujet particulier, finalement les études qui existent déjà sur une question. Aussi, historiographie peut se rapporter à « l’histoire littéraire des livres d’histoire », en d’autres termes les classiques historiques d’une époque et la façon dont ils ont été écrits, avec quelles sources, de quelle manière…
Après Hérodote, un autre auteur grec, Thucydide , se démarque avec une approche sur l’utilité de l’histoire différente.
Il écrit sur la guerre du Péloponnèse (431-404 a.C), dans le but de servir la politique pour qu’elle s’inspire de l’histoire et des actions passées. Il prend soin d’insérer une quantité importante de discours et de citer des documents divers.
À sa suite, on peut mentionner Polybe , qui écrit au IIe siècle a.C une Histoire romaine , et critique ses prédécesseurs pour avoir écrit des erreurs géographiques, en ayant un parti pris (et donc en s’éloignant de l’objectivité attendue d’un historien) en plus d’avoir produit des discours fictifs.
Il précise que l’historien , en tant que tel, doit avoir un regard critique dans trois domaines : le politique, le militaire et le géographique. L’histoire doit expliquer et analyser les faits et évènements et non se contenter de les raconter. Néanmoins, si sa vision de l’histoire semble rationnelle, elle reste minoritaire chez ses contemporains, et il n’exclut pas l’intervention du hasard dans l’histoire et de la Providence.
Avec ces auteurs grecs qui se démarquent par leur approche scientifique de l’histoire, l’histoire devient utile : comprendre le passé pour agir au présent et prévoir l’avenir. Elle est un outil , un instrument, et non plus seulement une lecture plaisante et divertissante.
Le Moyen Âge est la plus longue période historique : elle s’étend des migrations barbares, au Ve siècle, aux grandes découvertes de l’époque moderne, à la fin du XVe siècle. Sur les plans politiques et culturels, l’Europe évolue, partagée entre héritages antiques et renouveau.
Si l’ empire romain était une civilisation passée à l’écrit depuis longtemps, cette pratique se perd, et les sociétés redeviennent orales. Une institution conserve l’écrit : l’Église , et ce jusqu’aux XIIe-XIIIe siècles, puisque la religion chrétienne se base sur les Écritures. Ainsi, les seuls pouvant écrire l’histoire sont les ecclésiastiques , dont la vie entière est tournée et consacrée à Dieu.
L’histoire devient donc un savoir secondaire : elle existe toujours, mais elle sert d’autres objectifs : le droit, la théologie, la morale… il s’agit d’expliquer ce qui est bon ou mauvais, justifier ce qu’il se passe dans le présent (possessions, hiérarchies…) et mettre en lumière le grand projet de Dieu pour l’humanité.
Désormais, on ne cherche plus vraiment à analyser les causes des évènements : tout est œuvre de Dieu .
Les historiens ecclésiastiques doivent simplement raconter et restituer les faits , sans pousser de réflexion.
Ce ne sont donc pas des spécialistes de l’histoire, mais bien des hommes d’Église qui ont pour devoir de rédiger ces travaux de compilation. Ils sont parfois plusieurs à travailler sur un texte, et puisque modestes et humbles, signent très peu souvent leurs écrits.
L’histoire passe d’une conception classique cyclique, avec Platon et Aristote qui pensaient que le monde était éternel et que des cycles plus ou moins mouvementés se succédaient ; à une conception chrétienne linéaire , où la venue du Christ sur Terre est présentée comme le moment ayant bouleversé l’histoire. A la fin de cette ligne temporelle, le règne éternel de Dieu commencera.
Les médiévaux se concentrent finalement sur une histoire au service de l’Église et de la royauté , avec un certain soin pour la chronologie au sein de chroniques et épopées mettant en scène saints et figures chrétiennes.
Les publics de l’histoire restent les mêmes : les élites aristocratiques, les familles royales. Néanmoins, les chroniques médiévales paraissent désormais démodées, et les historiens du Moyen Âge ont une image de barbares ignorants.
Le Renaissance se caractérise par une fascination pour les arts, les lettres et la philosophie de l’Antiquité. On replace l’homme au cœur des représentations, et on redécouvre des auteurs et savants antiques, qu’on avait parfois oublié : Plutarque, Thucydide ou encore Polybe. Avec le développement récent de l’imprimerie , on publie des ouvrages en masse qu’on traduit en plusieurs langues vernaculaires.
Les profils d’historiens se renouvellent et ne se limitent plus aux ecclésiastiques : des hommes ayant eu une carrière politique peuvent se consacrer à l’écriture de l’histoire. On remet à l’honneur les causes tout en essayant d’expliquer les évènements contemporains : l’histoire peut être plus proche et expliquer des faits datant d’il y a un siècle ou moins.
L’histoire, qui était très secondaire et auxiliaire au Moyen Âge, devient un savoir respecté. Elle sert à comprendre les hommes, ainsi que le monde dans lequel on vit.
La Révolution française marque un tournant dans la façon de penser l’histoire, et donc de l’écrire. Elle représente un moment crucial dans l’historiographie car elle modifie le rapport au passé et, pendant une décennie, les travaux historiques sont fortement réduits, on se concentre sur le présent.
Pendant des siècles, on utilisait l’histoire pour établir des continuités , faire des liens entre les dynasties, on met en avant la tradition : le présent est l’aboutissement du passé. Les évènements de 1789 et des années suivantes marquent donc une rupture nette , et on qualifie directement d’Ancien Régime la période précédente. On change de régime d’historicité , c’est-à-dire le rapport qu’entretient une société avec le temps : autrefois tournée vers le passé, la société regarde maintenant vers l’avenir, qui devient une nouvelle promesse à réaliser [1] , un nouveau défi à accomplir.
L’histoire change puisqu’elle n’est plus qu’une histoire des grands rois et de la monarchie, une fois que la République a été proclamée. Même quand la monarchie se renouvelle en 1815, elle est imprégnée des changements et évolutions qui ont lieu depuis plus de 2 décennies. On cherche donc à expliquer ce qu’il s’est passé , à comprendre comment la France en est arrivée là. On cherche à faire de l’histoire de France une histoire cohérente et articulée, malgré les évènements exceptionnels qui se sont produits.
L’histoire se laïcise et se professionnalise : on peut aussi penser à la création des archives nationales en 1790, ou encore la naissance du Musée du Louvre le 10 août 1793, date anniversaire de l’abolition de la monarchie. Aussi, en 1821 par exemple est fondée l’École des Chartes , où des archivistes paléographes qui se ré-intéressent au Moyen Âge s’emploient à étudier des manuscrits qui avaient été confisqués pendant la Révolution. L’histoire se scolarise donc, s’institutionnalise et gagne en légitimité en tant que science à part entière.
Aussi appelée histoire libérale, c’est un courant historiographique majeur des années 1820 à 1860 qui prône l’ouverture du régime politique et l’élargissement du corps électoral ; en bref une histoire qui prend parti et qui est politiquement orientée .
Des historiens majeurs se démarquent : Augustin Thierry (1795-1866), François Guizot (1787-1874) ou encore Jules Michelet (1798-1874).
Le premier, engagé pour la défense des classes inférieures, place son intérêt pour le Tiers-État, et voit la Révolution française comme la consécration de nombreuses luttes antérieures des classes populaires ; tandis que le second voit l’histoire comme le moyen de lutter contre ceux niant la Révolution française tout autant que leurs opposés, ceux rejetant la période monarchiste.
Il cherche à réinscrire la période révolutionnaire dans une histoire de France longue qui découle autant des héritages monarchiques que de l’évolution des régimes.
On avance que l’histoire n’est pas qu’une simple compilation des sources et ne consiste pas à reprendre des auteurs, c’est une science qui nécessite de travailler avec des documents originaux , de fréquenter soi-même les lieux de recherche et les citer.
L’histoire est aussi un art consistant à redonner vie au passé, et non seulement le restituer : on utilise figures de style et descriptions pittoresques pour rendre le récit vivant, sans pour autant trop romancer le récit. Michelet par exemple, très lyrique dans ses écrits, refuse d’être qualifié de romancier. Enfin, l’histoire doit être philosophique , car le lecteur doit comprendre ce qui relie les évènements entre eux, et saisir le mouvement de l’histoire .
« Je résolus […] de peindre ce grand événement avec les couleurs les plus vraies, et sous le plus grand nombre d’aspects possible. Ce que je venais de conseiller [dans les Lettres sur l’histoire de France], je voulais le mettre en pratique, et tenter, à mes risques et périls, l’expérience de ma théorie : en un mot, j’avais l’ambition de faire de l’art, en même temps que de la science, de faire du drame à l’aide de matériaux fournis par une érudition sincère et scrupuleuse » Augustin Thierry, Dix ans d’études historiques (1827)
Ce mouvement a des limites puisque même si on tend vers la science, un véritable espace scientifique n’est pas encore assez délimité . Les positionnements politiques pèsent trop sur l’interprétation historique et finalement, les écrits sont trop proches du roman. Ce courant sera critiqué directement par ses successeurs, les méthodiques. Néanmoins, la discipline historique se sera fortement institutionnalisée et les historiens ont plus clairement défini ce qui les intéressent, et l’effort de méthode liant art, science et philosophie est bien réel.
Dans l’historiographie, l’école méthodique se caractérise par une très forte influence de l’Allemagne , où de nombreux historiens y sont formés.
En effet, après la défaite de la France face à la Prusse en 1870, une véritable refonte intellectuelle s’effectue en France pour comprendre les pourquoi de la défaite. Dans le livre le plus connu de l’école méthodique, Introduction aux études historiques (1898) de Seignobos et Langlois, 1/3 des références sont allemandes.
Les inspirations les plus importantes sont des historiens tels que Wilhelm von Humboldt (1767-1835), qui dans Les Tâches de l’historien (1821) avance que l’histoire doit avoir une méthode et tendre vers le vrai . Plus tard, Léopold von Ranke (1795-1886) affirme la stricte séparation entre histoire , une pratique empirique et ancrée dans le réel, et philosophie , une théorie spéculative. Pour lui, l’histoire doit « montrer comment les choses ont vraiment été », Histoire des peuples romans et germains (1824).
Le courant méthodique s’inscrit dans l’historiographie avec la création en 1876 de la Revue historique par Gabriel Monod , qui dans le premier article affirme que « notre siècle est le siècle de l’histoire ».
Les historiens s’inspirent des sciences expérimentales qui sont un modèle pour toutes les autres, d’où la rupture avec la littérature et la philosophie car l’histoire est une science.
C’est une histoire qui sert dans la construction civique de la nation, en même temps qu’apparaissent les lois Ferry.
L’histoire est politique , et on insiste sur l’histoire nationale avec beaucoup de travaux sur l’époque médiévale.
La discipline se professionnalise encore, avec la réforme de l’agrégation d’histoire en 1894, l’augmentation des chaires ou encore avec la réforme de la licence d’histoire en 1907.
« l’unique habileté de l’historien consiste à tirer des documents tous ce qu’ils contiennent et à n’y rien ajouter de ce qu’ils ne contiennent pas » Fustel de Coulanges (1830-1889) sur la méthode de l’historien
A la fin du siècle, Charles-Victor Langlois et Charles Seignobos, tous deux agrégés et docteurs en histoire expliquent dans leur manuel comment l’historien est censé travailler , étape par étape. Ils définissent ce qu’on appelle désormais la critique des sources , avec la critique externe du document puis interne. Il est avancé que l’histoire est l’observation indirecte des faits , et que les connaissances ne sont que partielles. Pour eux, l’histoire n’est pas une science telles que la physique ou la chimie.
Aussi critiquée, on dit de l’histoire méthodique qu’elle insiste trop sur les faits sans les analyser et qu’elle manque finalement elle aussi de scientificité. Elle entrera en concurrence avec une nouvelle discipline naissante du début du XXe siècle : la sociologie , autour de la figure d’E. Durkheim.
L’histoire méthodique est frappée de plein fouet par la Première Guerre mondiale et la montée des régimes totalitaires dans les années 1920 et 1930, où une nouvelle façon d’écrire l’histoire apparaît à travers l’École des Annales , portée à partir de la fin des années 1920 par Lucien Febvre et Marc Bloch et qui prône une large ouverture aux autres sciences sociales .
« Qu’est-ce donc que l’histoire ? Je proposerai de répondre : l’histoire est la connaissance du passé humain. » Henri-Irénée Marrou, De la connaissance historique , 1954
L’histoire est une discipline en constante évolution : elle n’est plus aujourd’hui la même qu’aux temps des guerres médiques, n’est plus imprégnée de foi chrétienne comme au Moyen Âge et connaît désormais des règles disciplinaires différentes des écoles du XIXe siècle. L’histoire s’est placée au fil du temps au cœur des sciences humaines et sociales , et s’est imposée comme une discipline scientifique organisée autour d’une communauté . C’est cela que permet de comprendre l’historiographie, qui peut et doit être utilisée comme un outil à part entière pour l’historien .
CARBONELL Charles-Olivier, L’historiographie , Presses Universitaires de France, Que sais-je ?, 2002
CLAIRE-JABINET Marie-Paule, Introduction à l’historiographie , Nathan, coll. « 128 », 2002
OFFENSTADT Nicolas, L’historiographie , Presses Universitaires de France, Que sais-je ?, 2018
[1] Pour en savoir plus sur cette expression apparue dans les années 1980, lire Régimes d’historicités, présentisme et expérience du temps (2003) de F. Hartog
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