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lundi 16 décembre 2019

Corrigé d'une dissertation : la conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes , 1 commentaire:.

developpement de dissertation sur la conscience

Merci beaucoup, j'ai beaucoup apprécié et appris de ce texte!

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : La conscience

La conscience, cette réalité intérieure qui nous permet de ressentir, de penser et de percevoir, est l’un des mystères les plus profonds de l’existence humaine. En se penchant sur la nature de la conscience, la philosophie nous invite à explorer les frontières entre la réalité objective et la subjectivité, à examiner les liens entre la pensée et la perception, et à questionner les fondements de notre compréhension du monde.

developpement de dissertation sur la conscience

Connaissons-nous immédiatement le réel ?

Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?

  • Dissertations
  • La conscience

developpement de dissertation sur la conscience

A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

developpement de dissertation sur la conscience

Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

En se penchant sur la question « Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ? », cette dissertation philosophique s’efforce de comprendre si l’essence de l’homme réside réellement dans sa capacité à examiner son existence et ses actions.

developpement de dissertation sur la conscience

Est-ce toujours par ignorance que nous commettons des erreurs ?

La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur le lien entre ignorance et erreur. Est-ce que nos erreurs sont toujours le reflet de notre ignorance? Cette question conduit à une réflexion approfondie sur la nature humaine et l’origine de nos fautes.

developpement de dissertation sur la conscience

Doit-on considérer les êtres vivants comme des choses ?

La dissertation suivante se propose à analyser la délicate question de la place des êtres vivants dans notre univers: sont-ils des entités à part entière ou simplement des objets à notre disposition ? Delicate débat à trancher entre éthique, philosophie et sensibilité.

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Dans la passion suis-je moi-même ?

La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur la notion de « moi » dans le contexte des passions. En s’émouvant, l’individu perd-il son identité, sa quintessence, ou au contraire, se réalise-t-il pleinement ?

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Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?

Le désir est une ardente quête de satisfaction qui stimule l’existence humaine. Pourtant, l’idée d’accomplir tous ses désirs comme règle de vie soulève des interrogations. Cet essai philosophera sur la pertinence et les éventuelles conséquences de cette assertion.

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Connaître est-ce nécessairement expliquer ?

La question « Connaître est-ce nécessairement expliquer ? » se penche sur le rapport entre la compréhension et l’interprétation. Raisonner, comprendre et décrire peuvent-ils être dissociés de l’explication? Cette interrogation met en relief le processus et la finalité de l’acquisition du savoir.

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De quel bonheur sommes-nous capables ?

La dissertation sur « De quel bonheur sommes-nous capables? » initie une réflexion profonde sur la nature et les limites du bonheur humain. Elle questionne notre capacité à atteindre un bonheur authentique et durable, au-delà des plaisirs passagers et superficiels.

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Bien parler, est-ce bien penser ?

Aborder la philosophie de la communication implique d’interroger le lien entre langage et pensée. La question « Bien parler, est-ce bien penser ? » nous invite à examiner ce rapport entre l’excellence de l’expression orale et la qualité de la réflexion intellectuelle.

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Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ?

La question « Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ? » nous invite à examiner la relation complexe entre la conscience et les valeurs personnelles dans notre comportement et nos décisions.

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Choisit-on d’être celui qu’on est ?

Notre exposé « Choisit-on d’être celui qu’on est ? » se penche sur une question profonde et complexe. Elle questionne notre libre arbitre, notre identité et le rôle de nos expériences et de notre environnement dans la construction de notre être.

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La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question de savoir si la conscience fait de l’homme une exception. Nous analyserons les différentes perspectives, théories et arguments pour comprendre ce sujet complexe et débattu.

developpement de dissertation sur la conscience

La conscience est-elle ce qui définit l’homme ?

La conscience, attribut souvent associé à l’humanité, soulève de nombreuses interrogations philosophiques. Cette dissertation s’efforcera de déterminer si la conscience est réellement ce qui caractérise l’homme, en analysant diverses perspectives théoriques.

developpement de dissertation sur la conscience

Autrui est-il un autre moi-même ?

La question de l’identité d’Autrui intrigue et suscite des réflexions depuis l’Antiquité. Autrui est-il un autre moi-même ? C’est un problème qui demande la mise en jeu de concepts philosophiques fondamentaux tels que l’identité, l’altérité et la reconnaissance.

developpement de dissertation sur la conscience

A quoi reconnaît-on l’humanité en chaque homme ?

La philosophie nous invite constamment à questionner notre compréhension de l’humanité. Ainsi, une interrogation essentielle se pose : A quoi reconnaît-on l’humanité en chaque homme ? Cette réflexion soulève plusieurs notions majeures : la nature humaine, l’éthique et la diversité.

developpement de dissertation sur la conscience

Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ?

La dissertation philosophique traitera du thème de la bonne conscience en relation avec la moralité. Le sujet nous invite à questionner les liens entre conscience morale personnelle et les standards universels de justesse et d’intégrité.

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A quelles conditions une action est-elle libre ?

La dissertation philosophique sur la question « A quelles conditions une action est-elle libre ? » envisage d’étudier les facteurs qui déterminent la liberté d’une action, en rassemblant des perspectives diverses tant classiques que contemporaines pour approfondir la question.

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Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ?

La philosophie nous invite à réfléchir sur la notion de changement et son impact sur notre identité. La question « Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ? » soulève des interrogations sur la continuité de l’identité personnelle face à l’évolution.

developpement de dissertation sur la conscience

La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?

La conscience de soi est un concept qui suscite de nombreuses interrogations philosophiques. L’une d’elles est de savoir si cette conscience implique une véritable connaissance de soi. Cette dissertation se propose d’analyser cette question complexe.

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Philo - Dissertation Corrigée - La Conscience

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Philosophie terminale la conscience

Sujet: Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

  • Une introduction
  • Un développement en trois parties (thèse, antithèse, synthèse)
  • Une conclusion

Les étapes de la dissertation

1. analyse du sujet et des termes du sujet:, 2. s'interroger sur le sujet, 3. mobilisation des connaissances:, repères: , les repères et distinctions sont des éléments importants dans votre copie. ils permettent une meilleure  rédaction de ton devoir. attention cependant à ne pas trop en utiliser. ici, on pourra employer les suivants: média et immédiat identité, égalité, différence objectif, subjectif, intersubjectif, mobiliser des connaissance, des exemples et des citations:, 4. trouver une problématique:, 5. elaborer un plan en 3 parties:.

  • Partie 1 : la conscience rend possible la connaissance de soi.
  • Partie 2 : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause une connaissance parfaite de soi.
  • Partie 3 : c'est notamment grâce à la médiation d'autrui que l'on apprend à ce connaître.

Commentaires

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Les sujets de dissertation sur la conscience

Par Olivier

Rédigé le 20 mars 2024

5 minutes de lecture

Une femme de dos face à un paysage.

  • 01. Philosophie : des sujets de dissertation sur la conscience ✍️
  • 02. La conscience : plans détaillés de dissertation 💬
La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître. Octavio Paz

En philosophie, la conscience est généralement comprise comme la faculté mentale par laquelle nous sommes conscients de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.

Elle englobe la perception, la réflexion, l'introspection, et la capacité à distinguer le bien du mal. La conscience peut être considérée comme le centre de la subjectivité et de l'expérience humaine. Elle permet à l'individu de prendre des décisions, de ressentir des émotions et d'avoir une perception de son existence.

➡️ Voici quelques exemples de sujets et des plans détaillés de dissertation sur la conscience !

Sophie

Philosophie : des sujets de dissertation sur la conscience ✍️

Un homme s'abrite avec un livre d'une pluie de livres.

La conscience : plans détaillés de dissertation 💬

La conscience est la plus changeante des règles. Vauvenargues

Sujet 1 : La conscience est-elle le fondement de l'identité personnelle ?

Introduction.

La conscience, cette faculté subjective de perception et d'intégration du monde, soulève la question de son lien avec l'identité personnelle , cette continuité de l'être à travers le temps.

➡️ Pour explorer cette relation complexe, il est nécessaire de considérer la manière dont la conscience agit en tant que médiateur entre le sujet et son environnement.

Développement

  • De quelle manière ? En intégrant les données sensorielles dans une unité cohérente. Ainsi, la conscience joue un rôle crucial dans la construction de l'identité en tant qu'elle permet au sujet de s'engager activement avec le monde qui l'entoure.
@unecamusienne pourquoi kant a-t-il revolutionné le monde de la philosophie ? #philosophy #philosophie #kant #philosophytiktok ♬ son original - emma
  • ➡️ La capacité à se souvenir du passé et à projeter son existence dans le futur dépend largement de la conscience individuelle , participant ainsi à la formation et à la compréhension de l'identité.
  • ➡️ Ces réflexions remettent en question la prétention de la conscience à être le fondement absolu de l'identité, suggérant qu'il peut exister des aspects de l'individu qui échappent à la conscience ou qui peuvent être altérés par elle.

Le penseur de Rodin.

➡️ La conscience apparaît donc comme un élément central dans la construction de l'identité personnelle , mais ses limites et ses ambiguïtés nécessitent une approche nuancée .

Loin d'être un fondement absolu, la conscience interagit avec d'autres facteurs pour façonner l'identité, reflétant ainsi la complexité de l'expérience humaine.

Sujet 2 : La conscience est-elle une illusion philosophique ?

L'exploration de la conscience soulève la question de sa fiabilité en tant que moyen de connaître la réalité.

➡️ Peut-on considérer la conscience comme une perception déformée de la réalité ou comme une réalité en soi ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de considérer les limites et les ambiguïtés de la conscience en tant que moyen de connaissance.

  • ➡️ Cependant, cette perspective soulève des questions sur la capacité de la conscience à percevoir le monde de manière objective , mettant ainsi en lumière sa subjectivité inhérente .
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Esprit Ardent (@esprit.ardent)
  • ➡️ Les expériences de perception sensorielle ambiguës discutées par Merleau-Ponty mettent en lumière les limites de la conscience en tant que moyen de connaître le monde de manière objective.
  • ➡️ Cette perspective met en avant la primauté de la conscience en tant que réalité fondamentale , remettant ainsi en question la notion même d'illusion.

La conscience, en tant que médiateur entre le sujet et le monde, soulève des questions philosophiques profondes sur la nature de la réalité et de la connaissance.

Bien que la conscience puisse être sujette à des distorsions et des limitations, elle demeure un aspect fondamental de l'expérience humaine, qui mérite une exploration continue et approfondie.

Sujet 3 : La conscience est-elle nécessaire à la perception ?

La conscience est souvent considérée comme un prérequis nécessaire à la perception.

➡️ Cependant, des recherches en psychologie et en neuroscience suggèrent l'existence de perceptions inconscientes , remettant en question cette conception traditionnelle.

Pour explorer cette question, il est nécessaire de considérer les différentes nuances de la perception et de la conscience.

Un visage à moitié coupé dans un musée.

  • ➡️ Cependant, cette perspective soulève des questions sur la possibilité d'une perception authentique en l'absence de conscience.
  • ➡️ Ces expériences suggèrent que la conscience n'est pas toujours nécessaire à la perception et remettent en question l'idée traditionnelle de la conscience comme prérequis indispensable à la perception.
  • ➡️ Ces réflexions soulignent les limites de la perception inconsciente et soulèvent des questions sur sa nature et sa signification.

La conscience pré-réflexive est une forme de conscience immédiate de soi, sans implication de réflexion consciente. La conscience réflexive, en revanche, permet une réflexion consciente et critique sur nos propres pensées, émotions et expériences.

La relation entre conscience et perception est complexe et sujette à différentes interprétations. Bien que la conscience puisse jouer un rôle important dans la perception, son absence ne semble pas nécessairement empêcher la perception de se produire.

➡️ Cette question souligne l'importance d'une approche nuancée de la relation entre conscience et perception, en tenant compte des différentes nuances de l'expérience humaine.

Prêt pour en parler à votre tour ? La philosophie n'attend plus que vous !

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developpement de dissertation sur la conscience

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bonjour j’aimerai avoir une introduction et un plan sur le sujet suivant: PEUT-ON REDUIRE LA CONSCIENCE A UN PROCESSUS MENTAL ? merci d’avance.

bonjour ,j’aimeri avoir une disesertation sur le progrés est l’affaire de coscience .c.v.p meci

Chloé Galouchko

Bonjour ! Pour aller plus loin, n’hésitez pas de solliciter nos professeurs particuliers sur Superprof pour une aide personnalisée et plus poussée. Bonne journée ! 🙂

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

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Organiser un plan de dissertation

Le plan dialectique.

  • Poser une thèse (qui correspond à une première réponse au sujet).
  • Chercher ensuite à montrer les difficultés qu'elle pose.
  • Finir en nuançant la première idée soutenue.

Le plan progressif

  • Poser une première réponse au sujet qui relève du sens commun.
  • Proposer une autre approche, plus philosophique, du problème.
  • Terminer par une critique de l'approche philosophique précédente.

Le plan aporétique

  • Montrer que ces difficultés empêchent de proposer une réponse définitive à la question posée.

John Rogers Searle

Searle - XX e siècle

Texte 10 la connaissance scientifique peut-elle expliquer la conscience .

Pinker

Pinker - XX e siècle

Texte 11 le cerveau détermine toute la personnalité.

  • 2 e étape : Regroupez les analyses ainsi obtenues en fonction de la réponse que chacune propose et choisissez un type de plan pour répondre au sujet. Par exemple, si vous choisissez le plan progressif, les textes 8, 10 et 11 conviennent parfaitement.
  • La conscience apparaît-elle dès l'apparition du cerveau de l'enfant ? Qu'est‑ce qui peut expliquer le besoin d'attendre ? Le cerveau suffit‑il à créer la conscience ? La thèse du texte serait‑elle une bonne thèse ou antithèse ? ( Texte 2 )
  • Quelles sont les deux manières d'acquérir une conscience de soi ? Pourquoi l'homme agit‑il sur le monde ? De quoi l'art peut-il être considéré comme l'aboutissement ? La construction de ce texte est‑elle aporétique, dialectique ou progressive ? ( Texte 4 )
  • Notre conscience est‑elle déterminée par un « destin biologique » ? Notre conscience ne dépend‑elle pas aussi d'interactions sociales ? Ici, la thèse repose sur une définition critique de la notion de conscience. Quel serait le plan le plus adapté pour faire de même en dissertation ? ( Texte 8 )

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Dissertations : La Conscience

Sujets de philosophie sur la notion : la conscience.

Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience :

– Je est-il un autre ?

– Peut-on se connaître soi-même ?

– Penser fait-il de moi un sujet ?

– La conscience peut-elle exister hors du temps ?

– La conscience existe-t-elle ?

– Une conscience irresponsable est-elle possible ?

– Suis-je responsable de tout ce que je suis et de tout ce que je fais ?

– Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

– L’homme est-il un roseau pensant ?

– Est-ce dans la solitude qu’on prend conscience de soi?

– Puis-je être coupable sans être responsable ?

– Toute conscience est-elle conscience de quelque chose ?

– Le monde extérieur peut-il être une preuve de mon existence ?

– La conscience d’autrui m’est-elle étrangère ?

– Autrui est-il en ma conscience ?

– Ai-je besoin d’autrui pour croire en l’existence du monde ?

– La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?

– La conscience de la mort est-elle le propre de l’homme ?

– La conscience doit-elle primer sur l’inconscient ?

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developpement de dissertation sur la conscience

Assurément c’est bon. souvent vous octroyez la pensée d’un philosophe à une autre.ce serait bon si vous pouvez corriger cette anomalie.Merci

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En quoi la conscience responsabilise t elle l’homme

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N’y a t’il que de conscience de soi ?

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Sommes nous à l’image de notre conscience?

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La conscience responsabilise l’homme dans la mesure où l’homme faire des choses consciemment ou inconsciemment au sein de la société.A titre illustratif je gifle un petit et la trace de mes mains se trouve sur ces joues.

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La conscience fonde-t-elle la dignité de l’homme ?

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L’homme se réduit-il à la conscience?

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La conscience est-elle intentionnelle ?

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La conscience peut-elle nous tromper ?

Commençons par une petite étymologie. Le mot français conscience vient du latin conscientia, formé par cum signifiant « avec », et scientia pour « science ». La conscience est propre à l'homme ; c'est la connaissance immédiate, ou réfléchie, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous.

Conscience

Credit photo : crosswalk.com

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La notion de conscience est utilisée à la fois d'un point de vue moral et d'un point de vue psychologique. Et dans les deux cas, il s'agit de la contribution à la connaissance effective d'un sujet, soit de son état intérieur, soit de son devoir. La conscience en tant que présence s'oppose à l'inconscient en tant que sorte de rêve, de perte de conscience, d'états dans lesquels on n'est plus présent à soi-même, dans lequel se passent des choses en soi qui ne se reflètent pas dans la conscience, mais ces effets ne sont pas liés à un « je » qui en assure la présence.

L'absence de conscience coïncide également avec l'absence de connaissance.

Exemple de plan

Problématique > Comment pourrait-on être trompé en rejoignant la société ?

I) L'Homme doit éveiller sa conscience pour savoir si elle nous trompe réellement

A. La conscience et l'illusion : rêve ou réalité

B. Le pouvoir de la parole et du mensonge utilisé sur les autres

II) La conscience fait de l'Homme un sujet qui pense

A. La faculté de penser a fait de l'être humain un acteur du monde

B. Les choix comme résultats de la conscience

Types de conscience (aide au développement)

La conscience reflétée est la conscience qui a ici une capacité de rétroaction critique sur nous-mêmes, sur nos expériences, sur nos actions, etc. La conscience tourne sur elle-même, prend ses états de conscience comme objets de conscience ; le sujet conscient reprend ici la conscience.

La conscience réflexive est la manière de ressentir, d'appréhender, de se connaître et donc de prendre conscience de ses propres actions. Ici, le « je » symbolise le point d'unité, le centre de convergence de nos états précédents.

La conscience immédiate ou, en d'autres termes, la conscience spontanée est ce qui accompagne toutes nos actions, nos perceptions, etc. (une sorte de présence du monde, à laquelle nous faisons attention : alors nous ne sommes pas « immergés » dans le monde, confondus avec).

La conscience morale est la capacité de l'homme à juger ses propres actions pour le bien et pour le mal, ce qui, même s'il risque de nous faire ressentir des remords et une mauvaise conscience, nous rend dignes. La voix morale, qui est purement interne, privée, est néanmoins commune et identique pour tous. C'est universel. Les différences morales entre hommes ne dépendent que de leur décision d'écouter ou non cette voix, de faire attention ou non. La conscience morale est un instinct très important, elle ne nous mène pas aveuglément, mais au contraire, elle est le signe de notre liberté.

Citations (pour illustrer votre dissertation)

Descartes : « Ma propre pensée ou conscience", Discours de la méthode.

Kant : « La conscience est la raison pratique qui représente pour l'homme son devoir de l'absoudre ou de le condamner dans tous les cas d'application de la loi », Critique de la raison pure.

Rousseau : « Conscience !" Conscience ! Conscience ! Instinct divin, voix immortelle et céleste : guide sûr d'un être ignorant et obstiné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui fait de l'homme un Dieu, c'est vous qui faites l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions », Emile ou De l'éducation.

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Sujets de dissertation sur la conscience

La conscience.

  • Suffit-il d'avoir bonne conscience pour être sûr d'agir moralement ?
  • Suffit-il de prendre conscience de ce qui nous détermine pour nous en libérer ?
  • La conscience est-elle source d'illusions ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • La conscience de soi est-elle trompeuse ?
  • La conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ?
  • Peut-on concevoir une conscience sans inconscient ?
  • L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ?
  • La société peut-elle être rendue responsable des illusions de notre conscience ?
  • La conscience de soi rend-elle libre ?
  • Suffit-il de suivre sa conscience pour être dans son droit ?
  • Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ?
  • La conscience peut-elle être un fardeau ?
  • La conscience peut-elle être un obstacle pour l'action ?
  • N'exprime-t-on que ce dont on a conscience ?
  • La conscience n'est-elle tournée que vers elle-même ?
  • Sans langage, puis-je prendre conscience de moi-même ?
  • L'expérience de l'oeuvre d'art modifie-t-elle la conscience que nous avons du monde ?
  • Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ?
  • Le citoyen doit-il obéir à l'Etat ou à sa conscience ?
  • La conscience d'être libre peut-elle être illusoire ?
  • Peut-on échapper aux exigences de la conscience ?
  • Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ?
  • La conscience fait-elle le malheur de l'homme ?
  • Avons-nous besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?
  • La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur ?
  • Faut-il se méfier de sa conscience ?
  • N'exprime-t-on que ce dont on a conscience ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • La conscience est-elle ce qui me rend libre ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance ?
  • Prendre conscience, est-ce se libérer ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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Exemple de dissertation de philosophie rédigée

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developpement de dissertation sur la conscience

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

developpement de dissertation sur la conscience

Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

developpement de dissertation sur la conscience

Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

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Je trouve vos articles très intéressants. Dommage, quelques coquilles!!!

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  • Philosophie
  • Cours : La conscience

La conscience Cours

La notion de conscience renvoie à deux grandes significations. D'une part, la conscience peut être comprise comme conscience de soi : elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même (de ses pensées, de ses actes), mais aussi du monde qui l'entoure. D'autre part, la conscience renvoie à la conscience morale : elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal.

Introduction à la notion de conscience

La conscience est un terme très utilisé dans le langage courant. On peut en distinguer deux grands sens : la conscience psychologique et la conscience morale.

De nombreuses expressions utilisent cette notion dans le domaine de l'action (conscience morale) aussi bien que dans celui de la connaissance (conscience de soi).

On dira que l'on « est bien conscient que... » lorsqu'on veut signifier que l'on connaît les risques ou les conséquences de ce que l'on fait. On fait alors allusion d'une part à la connaissance, d'autre part à la responsabilité. « Être conscient » a donc un sens très large.

À l'inverse, on dira que l'on agit « sans avoir conscience de ce que l'on fait », c'est-à-dire que l'on agit « machinalement », lorsqu'on ne prend pas le temps de réfléchir à ce que l'on fait, en se laissant gouverner par des « automatismes ».

On peut également relever des utilisations de la notion de conscience qui ont un autre sens.

Au niveau d'un groupe comme la société, on parlera de conscience historique ou de conscience politique : on renvoie ici à un groupe d'idées partagées par un ensemble de personnes et relevant de la « conscience collective ».

Enfin, le terme de conscience s'utilise aussi à un niveau moral, comme lorsque l'on utilise les expressions « avoir bonne ou mauvaise conscience », c'est-à-dire se sentir juste ou au contraire coupable, ou bien lorsque l'on dit qu'il faut « juger en son âme et conscience », c'est-à-dire en fonction de critères moraux.

La conscience, dans le langage courant, présente donc plusieurs sens. Peut-on proposer une définition unifiée de la conscience ? Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens :

  • La conscience psychologique : c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées.
  • La conscience morale : c'est cette sorte de « juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.

Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses :

  • Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
  • Qu'il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective : celle de ses états d'âme, de ses désirs, de ses souhaits.

La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.

La conscience de soi

La conscience de soi révèle à l'être humain sa propre existence, c'est l'enseignement du cogito de René Descartes. Emmanuel Kant affirme que la conscience de soi se construit à partir de différentes représentations unies par la conscience. La psychologie scientifique va critiquer cette idée de la conscience de soi.

L'expérience du cogito

Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe. La conscience de soi est la certitude première, l'être humain en fait l'expérience avec le cogito .

Dans son ouvrage Discours de la méthode , René Descartes met en évidence la capacité de l'homme à se saisir comme être pensant à travers l'expérience de pensée du cogito . Il cherche une certitude, la certitude première, sur laquelle l'être humain peut compter. Il décide de mettre en doute tout ce qui existe : c'est l'expérience du doute généralisé. Le monde, le corps, tout n'est peut-être qu'illusion, qu'hallucinations, que sortilèges d'un malin génie. Descartes va jusqu'à douter de sa propre existence, et réalise alors qu'il sait qu'il est en train de douter, car le doute est une pensée. Pour lui, c'est un signe : cette pensée est la preuve qu'il existe. Il en vient à dire que pour penser, il faut être : cogito ergo sum , autrement dit « je pense, donc je suis ». Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe.

« Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »

René Descartes

Les Principes de la philosophie

Le cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de soi.

C'est la conscience qui fait découvrir que l'on existe et, plus spécifiquement, que l'on existe comme chose pensante. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une première certitude, qui met fin à tout doute antérieur.

Les différentes représentations de soi unies par la conscience

Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations. Ces différentes représentations sont unies grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet.

Emmanuel Kant se demande si l'on peut penser la conscience comme chose, même comme une chose pensante. Dans Critique de la raison pure , le philosophe cherche comment les différentes représentations de soi que l'être humain a de lui-même sont unifiées. Il étudie ainsi les sensations de l'être humain, qui sont différentes selon les instants et les lieux où l'on se trouve. Il en conclut que c'est la conscience qui permet d'unifier ces différentes sensations, ces différents moments que l'on vit.

La capacité de l'homme d'unifier toutes ses représentations tient au fait qu'il puisse dire « je ». Cette capacité exprime le pouvoir unificateur de la conscience. L'homme est le seul être à posséder une conscience : lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire « je ». L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié. Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations.

Les critiques de la conscience de soi

La psychologie scientifique va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau.

La psychologie scientifique, qui se développe à partir du XIX e siècle, va émettre une critique virulente à l'égard de la notion philosophique de conscience. Pour elle, cette notion est trop attachée à celle d'esprit, c'est-à-dire à l'idée d'une réalité spirituelle. Et pour cette raison, elle ne permet pas de traiter scientifiquement de cette réalité qu'est la conscience de soi.

Opposée à l'idée d'une conscience de soi comme sentiment d'existence de soi-même, la psychologie scientifique, incarnée notamment par le courant béhavioriste, va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau.

Béhaviorisme

Le béhaviorisme (de l'anglais behavior, « comportement ») est un courant de psychologie qui affirme que la conscience n'est qu'un mythe. Selon ce courant, l'étude du psychisme ne peut passer que par l'étude des mécanismes corporels, notamment cérébraux, tels qu'ils sont manifestés par les conduites que l'on peut observer, plutôt que par les représentations de la conscience.

La conscience de soi et le monde extérieur

L'homme a besoin du rapport au monde extérieur pour prendre conscience de lui-même. La conscience est toujours conscience de quelque chose, c'est l'intentionnalité telle que la définit Husserl. La conscience de soi se fait notamment grâce à la confrontation avec autrui. La conscience de soi est forcément influencée par la société dans laquelle l'être humain évolue.

La conscience comme intentionnalité

La conscience n'est jamais pure conscience de soi, mais toujours conscience de quelque chose. Edmund Husserl utilise le terme d'intentionnalité pour définir le fait que la conscience est toujours conscience de quelque chose.

La conscience est toujours conscience de quelque chose, on ne peut donc pas la penser indépendamment des objets qu'elle vise. C'est toujours un objet que la conscience vise, son intention est de saisir l'extérieur, de saisir ce qu'il y a autour de soi.

Si j'observe un oiseau, c'est moi qui regarde l'oiseau. Mais je ne peux pas m'observer moi-même regardant l'oiseau, car je ne peux pas sortir de ma conscience. L'oiseau est à l'extérieur de moi, c'est ma conscience qui cherche à saisir ce qu'est cet oiseau, ce qui est à l'extérieur de moi.

Ainsi, pour Husserl, la conscience n'est pas conscience d'elle-même, enfermée sur elle-même, elle est toujours conscience d'autre chose d'extérieur.

« Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. »

Edmund Husserl

Idées directrices pour une phénoménologie

L'objet visé par la conscience n'est pas forcément un objet que l'on peut toucher, un objet que l'on voit. Cet objet peut-être soi-même, mais aussi un sentiment, quelque chose d'immatériel.

« L'intentionnalité se manifeste, selon Brentano, dans l'amour, la haine, le désir, la croyance, le jugement, la perception ou l'espoir. Il est constitutif de chacun de ces phénomènes qu'il vise un objet. Sans un objet aimé, pas d'amour. Sans un objet de croyance, pas de croyance. Sans un objet jugé, pas de jugement. Sans un objet perçu, pas de perception. Sans un objet espéré, pas d'espoir, et ainsi de suite pour tout acte mental comme relation d'un sujet à un objet. »

Pierre Jacob

L'Intentionnalité. Problèmes de philosophie de l'esprit

© Éditions Odile Jacob, 2004

L'objet visé par la conscience peut donc être un objet immatériel tel que l'amour, l'espoir, la croyance. On le voit, la notion d'objet est ici prise au sens large : il s'agit de tout ce que peut penser la conscience comme différent d'elle-même, qui caractérise un sujet .

La conscience face à autrui

L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à l'altérité, c'est-à-dire à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de soi.

Dans son ouvrage Phénoménologie de l'esprit , Hegel traite de la conscience. Pour Hegel, l'existence d'autrui est indispensable à l'existence de la conscience de soi, on ne peut y accéder que si autrui nous reconnaît. C'est ce qu'il développe dans la dialectique du maître et de l'esclave.

La dialectique du maître et de l'esclave

La conscience veut qu'une autre conscience la reconnaisse comme conscience. Cette confrontation avec l'autre mène à l'inégalité et l'asservissement, car chacun souhaite asservir l'autre pour être reconnu par lui. Si l'on prend deux hommes qui ainsi s'affrontent, l'un des deux va être prêt à mourir pour être reconnu, l'autre va préférer la soumission plutôt que la mort. Le premier devient donc le maître, le second devient l'esclave. Le maître accède à la conscience de lui-même uniquement parce que l'autre l'a reconnu. L'esclave, quant à lui, a pris conscience de lui-même en ressentant la fragilité de son existence et la possibilité de sa mort. Dans les deux cas, la conscience de soi a nécessité la reconnaissance d'autrui.

Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui : il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences , c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi. En effet, l'être humain découvre son existence et sa singularité en se confrontant à une autre conscience, en se confrontant à autrui. Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre.

« J'ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre. »

Jean-Paul Sartre

L'Être et le Néant

© Gallimard, coll. Bibliothèque des idées, 1943

Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, et cette altérité (cette différence) permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même.

Des individus isolés, comme Robinson Crusoé, peuvent devenir fous s'ils ne se créent pas une forme artificielle d'altérité.

L'influence de la société sur la conscience de soi

Si le monde extérieur est déterminant dans la construction de la conscience de soi, le fait que l'homme vive au milieu d'autres hommes est probablement un fait tout aussi déterminant. Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe.

Karl Marx considère que le système de pensée de chacun est conditionné par ses « conditions matérielles d'existence ». Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis détermine en grande partie la perception que l'homme a de lui-même.

Ainsi, pour que l'individu parvienne à une conscience complète et transparente de lui-même, il faut qu'il ait conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue.

« Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »

Préface de la Contribution à la critique de l'économie politique

Pour Marx, ce n'est pas la conscience qui détermine ce qu'est l'être humain, ce sont les conditions matérielles qui vont déterminer sa façon de penser et de se représenter sa vie et son monde.

Pour Karl Marx, la condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience. On parle de matérialisme philosophique.

La conscience morale

Si la conscience est, comme on l'a vu, conscience de soi et capacité de se construire en relation avec le monde extérieur, cette notion désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par « intuition », les valeurs morales. La conscience morale est une sorte de « juge intérieur » présent en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Cette conscience morale est parfois définie comme étant un « instinct » de l'être humain. Elle se caractérise par son universalité.

La conscience morale comme instinct

La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau.

Jean-Jacques Rousseau est l'un des penseurs qui défend le plus fortement l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale, c'est-à-dire une capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal. Avant même que les humains ne vivent dans des sociétés constituées, régies par des lois et où des institutions transmettent des croyances morales, accompagnées de jugements, ils sont capables de sens moral.

« Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. »

Jean-Jacques Rousseau

Émile ou De l'éducation

Jean-Jacques Rousseau définit la conscience comme un « instinct divin » : c'est un moyen immédiat et infaillible de reconnaître le bien et le mal.

Pour Rousseau, la conscience morale, « instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée : elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui. Pourtant, Rousseau dit aussi que la perfectibilité, c'est-à-dire le développement de la raison, conduit l'homme à l'immoralité. Cela suppose que l'homme vit déjà en société, ce qui corrompt son sens moral.

L'homme est bon naturellement, mais le développement de la raison et la vie en société étouffent ce sens moral. Dans cette situation, c'est à la raison, bien comprise, qu'il appartient de rétablir la moralité : ce sera l'un des buts du « contrat social », la loi corrigeant les effets de l'immoralité entraînée par le développement des sociétés dans l'histoire.

L'universalité de la conscience morale

Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels.

Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire. Ces impératifs sont universels : ils s'appliquent à tout le monde, sans exception et sans considération d'aucun intérêt autre que moral. La formulation principale de l'impératif catégorique est la suivante :

« Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. »

Emmanuel Kant

Fondements de la métaphysique des mœurs

Pour Kant, avant d'agir, il faut toujours se demander s'il serait souhaitable que tout le monde agisse en fonction du même principe. Autrement dit, il faut se demander si ce qui motive l'action de l'individu, le principe qui la commande, pourrait être une règle universelle. Si c'est impossible, alors l'action n'est pas morale.

Si l'on s'apprête à mentir, il faut se demander s'il est possible de souhaiter que le mensonge devienne une règle universelle (un principe). Pour le mensonge, on voit bien qu'on ne peut pas souhaiter que le mensonge devienne une règle générale des relations humaines : aucune confiance ne serait alors possible.

On appelle cette expérience de pensée le test d'universalisation de la maxime de l'action. Il s'agit de se demander ici si la règle d'une action, ce qui la motive, est universalisable.

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